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Commerce Extérieur : Le Maroc perd des points à cause de la corruption
Publié dans Finances news le 28 - 01 - 2010

* Dans un contexte très difficile, le Maroc a, d’après le dernier rapport du FEM, gagné 19 places en matière de facilitation du commerce extérieur, se hissant ainsi au 55ème rang.
* Les faiblesses accusées par le Royaume se reflètent essentiellement dans l’environnement des affaires à cause de la corruption.
* La Tunisie continue de faire nettement mieux que le Maroc.
Le Forum Economique Mondial (FEM) a publié récemment la deuxième édition de son rapport sur la facilitation du commerce extérieur dans le monde. Cette présente édition intervient à un moment crucial pour le commerce international qui a été fortement affecté par la crise économique et financière mondiale. A noter qu’au cours de cette année, le volume des échanges extérieurs a connu une des périodes les plus critiques de son histoire pour atteindre des niveaux des plus faibles depuis la Deuxième Guerre mondiale. Afin de limiter les dégâts, beaucoup de gouvernements ont eu recours à des politiques contra-cycliques en vue de protéger les emplois locaux, et ce tout en adoptant un certain nombre de mesures protectionnistes. Celles-ci ont pris principalement la forme d’augmentations des subventions ou des dépenses discriminatoires.
Sur la base des critères retenus par le FEM, Singapour et Hong Kong se retrouvent, comme pour l’année dernière, aux deux premiers rangs mondiaux. Ils sont suivis par la Suisse, le Danemark, la Suède et le Canada. La Norvège, la Finlande, l’Autriche et les Pays-Bas figurent parmi les dix premiers pays. De son côté, le Maroc s’est hissé à la 55ème place, gagnant
19 rangs par rapport à l’année dernière.
D’après les rédacteurs du rapport, la bonne performance de Singapour est attribuée en particulier à l’ouverture de son marché, à une administration des douanes très efficace et transparente ainsi qu’à une infrastructure bien développée de transport et de communication. A ce sujet, il est à noter que les procédures douanières, les coûts et les délais d’importation et d’exportation sont considérés comme les meilleurs parmi tous les pays couverts de l’échantillon. De son côté, l’environnement réglementaire interne ouvert à la concurrence locale et étrangère est un des atouts de Singapour.
Pour ce qui est de Hong Kong, sa performance dans le classement global s’explique par son ouverture totale au commerce international, étant donné que le pays n’applique pas de droits de douane sur les produits importés, mais aussi par l’efficacité des procédures douanières. Cette ouverture de l’économie aux participations étrangères est confirmée par la prédominance de la propriété étrangère et la quasi absence de contrôle de capitaux.
Au niveau de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), les Emirats Arabes Unis (1er de la région) se sont adjugé la 18ème place dans le monde, gagnant cinq places par rapport à 2008. Le pays se distingue par une administration des douanes efficace et transparente ainsi que par des coûts bas à l‘importation et des procédures douanières moins contraignantes.
L’Egypte occupe le 75ème rang du classement (87ème en 2008). Les principaux atouts du pays sont l’environnement favorable des affaires, la qualité de l’infrastructure de transport et les connexions maritimes et services connexes. Toutefois, il est à noter que la politique commerciale de l’Egypte demeure assez protectionniste dans la mesure où le pays maintient une tarification encore élevée, en particulier pour certains produits agricoles et une structure tarifaire assez complexe.
Environnement des affaires :
le Maroc accuse du retard
Dans le présent rapport, le Maroc a été classé à la 55ème place, gagnant
19 places par rapport à 2008. Ce progrès est dû principalement à l’amélioration du positionnement du pays au niveau de l’indicateur « accès au marché » et d’une manière moindre pour ce qui est des infrastructures de transport et communications. En revanche, notre pays a perdu 6 et 23 places respectivement au niveau des indicateurs «Administration des douanes» et «Environnement des affaires». Au niveau du sous-indicateur relatif à l’ADII, il faut reconnaître que l’appréciation attribuée est généralement positive, que ce soit pour le poids des procédures douanières ou encore pour les services douaniers. Un score très élevé est relevé pour le sous indicateur “efficience des procédures import-export”, en particulier pour le poids des documents à l’import ainsi que les pratiques de corruption. Le fait de gagner 19 places dans un contexte aussi hostile est une bonne chose en soi. Mais cela ne doit nullement occulter le fait qu’un pays comme la Tunisie continue de nous devancer de très loin.
Gagnant 8 places par rapport à l’année dernière, ce pays occupe le 41ème rang en lien notamment avec son bon classement au niveau de l’administration des douanes et des procédures d’importation et d’exportation ainsi qu’à son environnement réglementaire efficace. Le pays connaît, certes, un certain nombre de faiblesses au niveau de certains indicateurs tels que la structure tarifaire qui demeure complexe, l’imposition des tarifs élevés sur les importations et la qualité de la logistique qui accuse un retard par rapport aux pays de l’échantillon.
En effet, et bien que l’on commence à pointer du doigt les rapports publiés par certaines institutions internationales, il est important de prendre en considération le fait que les indicateurs retenus dans ce rapport ou autres sont les mêmes pour l’ensemble des pays de l’échantillon. Mieux encore, ce type de rapport permet de positionner le Maroc et de comparer les mesures prises au reste du monde. Ils permettent ainsi de positionner notre pays par rapport aux pays voisins méditerranéens tout en s’inspirant des expériences internationales.


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