Selon le FEM, le Maroc a été classé à la 55ème place, gagnant 19 places par rapport à l'année 2008, en matière de facilitation du commerce, tiré vers le haut principalement par l'indicateur «Accès au marché». En 2009, le Maroc a gagné 19 places par rapport à l'année 2008 en matière de facilitation du commerce. C'est ce qui ressort du rapport du Forum économique mondial (FEM) publié récemment dans sa deuxième édition sur la facilitation du commerce extérieur dans le monde «The Global Enabling Trade Report 2009», repris par le ministère de l'Économie et des Finances. Ce rapport évalue le degré d'intégration et d'ouverture des pays au commerce international et intervient à un moment crucial pour ce commerce qui a été fortement affecté par la crise économique et financière mondiale. Ainsi, selon ce rapport, le Maroc a été classé à la 55ème place gagnant 19 places par rapport à l'année 2008. Ce progrès est dû principalement à l'amélioration du positionnement du Royaume au niveau de l'indicateur «Accès au marché» passant du 100ème au 51ème rang et d'une manière moindre, pour ce qui est des «Infrastructures de transport et de communications», passant du 68ème au 65ème rang. En revanche, notre pays a perdu 6 et 23 places respectivement au niveau des indicateurs «Administration des douanes» et «Environnement des affaires». Au niveau de l'accès aux marchés, le Maroc se distingue, selon le rapport du FEM, par l'absence de tarifs spécifiques s'illustrant comme la meilleure performance au niveau mondial. Le Maroc se montre également ouvert au commerce international avec une part importante des importations autorisées en franchise de droits de douane (14ème position mondiale). Aussi, les accords de libre-échange conclus par le Maroc assurent une marge de préférence sur les marchés de destination (26ème position). Toujours selon le même rapport, le Maroc enregistre un score négatif pour ce qui est des variables ayant rapport avec le niveau des barrières tarifaires et non tarifaires. Les premiers concernent les droits appliqués y compris les taux préférentiels, les barrières tarifaires appliquées sur les produits agricoles et non-agricoles ainsi que la variance des tarifs. L'appréciation attribuée à «l'Administration des douanes» est généralement positive que ce soit pour le poids des procédures douanières ou encore pour les services douaniers. Un score très faible est à relever, toutefois, pour le sous-indicateur «Efficience des procédures import-export». Pour l'indice «Environnement des affaires», le Maroc ne s'est bien positionné que dans quatre des neuf variables concernées, souligne le rapport. Il a cependant affiché un résultat en deçà de la performance en particulier pour ce qui est des restrictions sur «le contrôle des capitaux», des «coûts du risque de terrorisme sur les affaires», de «l'ouverture à la participation étrangère» et des «droits de propriété».