L'Economiste s'intéresse dans son édition du mercredi 18 décembre à la fiscalité agricole. Le changement de taxation dans le secteur agricole est l'une des dispositions phares de la loi de Finances 2020. Tous les exploitants qui réalisent un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 5 millions de DH seront taxés à 20%. Ceux qui sont en dessous de ce seuil continueront à bénéficier de l'exonération, souligne le journal. Depuis la réintroduction de la fiscalité des exploitations agricoles en 2014, cette catégorie a bénéficié de l'exonération permanente de l'IS et de l'IR. « Parmi les recommandations des assises fiscales figure la suppression progressive des exonérations dans certains secteurs. L'idée retenue est d'évaluer et de mettre à plat toutes les exonérations sectorielles ou géographiques », souligne au quotidien Mohamadi Rachdi El Yacoubi, président de l'Organisation professionnelle des comptables agréés. Le quotidien poursuit en rappelant que l'exonération de l'IS ou de l'IR a été accordée à titre transitoire du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2015 pour les exploitants qui réalisent un chiffre d'affaires inférieur à 35 millions de DH. De 2016 à 2017, l'exonération a concerné ceux qui sont à moins de 20 millions de DH de chiffre d'affaires. A partir du 1er janvier 2018 et jusqu'au 31 décembre 2019, l'exonération a ciblé les exploitants qui sont à moins de 10 millions de DH de chiffre d'affaires. Lire aussi : Agriculture : Sauver les petits paysans Avec le changement prévu par le projet de loi de Finances, l'IR et l'IS seront à 20% de manière permanente.