Le réseau social Facebook a annoncé la mise en place de nouvelles restrictions sur l'usage de son service de retransmission de vidéo en direct après que la plateforme eut été critiquée pour la diffusion de contenus violents, notamment lors du massacre de Christchurch en Nouvelle-Zélande. L'entreprise a indiqué, mardi soir, dans un communiqué, que quiconque viole certaines règles relatives à la retransmission de contenus sur Facebook Live sera temporairement banni du service pour 30 jours pour la première infraction, alors que les multirécidivistes risquent d'être bannis à vie de Facebook. « Après les terribles attentats terroristes en Nouvelle-Zélande, nous avons examiné ce que nous pouvions faire de plus pour empêcher que nos services ne soient utilisés pour causer du tort ou propager de la haine », a écrit le vice-président de l'intégrité de Facebook, Guy Rosen. Cette annonce coïncide avec une réunion à Paris sur le rôle des grandes plateformes numériques dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, en présence notamment de la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et le président français Emmanuel Macron. Mercredi, les deux responsables devraient signer « l'appel de Christchurch », qui vise à fixer de nouvelles limites à la diffusion de contenus violents et extrémistes en ligne.