Les Marketplaces digitales peuvent créer environ 3 millions de nouveaux emplois d'ici 2025 à travers toute l'Afrique, a révélé une nouvelle étude du Boston Consulting Group (BCG). Ces sites » e-commerce « , comme Jumia, Souq, Thundafund et Travelstart, qui mettent en relation acheteurs et fournisseurs de produits et de services, pourraient également accroître les revenus et favoriser la croissance économique internationale sans pour autant perturber l'activité des entreprises existantes, selon les conclusions de l'étude intitulée « Comment les Marketplaces digitales peuvent propulser l'emploi en Afrique ». Environ 58% des nouveaux emplois créés concerneront le secteur des biens de consommation, 18% dans les services à la mobilité et 9% dans le secteur des voyages et de l'hôtellerie, ajoute le rapport, notant que les secteurs public et privé doivent travailler de concert pour que les Marketplaces digitales atteignent leur plein potentiel et pour créer un environnement numérique approprié dès le départ. « Les Marketplaces digitales illustrent parfaitement comment la révolution digitale peut créer des opportunités économiques et améliorer le bien-être social en Afrique », a affirmé Patrick Dupoux, Senior Partner au sein de BCG, qui dirige l'activité africaine du groupe. Lire aussi : E-commerce au Maroc : 3,3 milliards de DH de transactions en 2018 Les Marketplaces digitales stimulent l'emploi et les revenus à travers la création de la demande pour des domaines nouveaux, comme les développeurs ou les marqueteurs digitaux, en plus des débouchés pour les métiers traditionnels d'artisans, commerçants, conducteurs, ou agents de logistique, souligne le rapport. Les inquiétudes selon lesquelles cette croissance des sites « e-commerce » anéantira simplement les ventes des magasins physiques sont souvent exagérées dans le cas de l'Afrique étant donné le point de départ de l'offre, fait ressortir le rapport. Le rapport recommande que la communauté des sites « e-commerce » et les gouvernements africains collaborent étroitement pour faire face aux défis qui entravent la capacité des celles-ci à croître. Ce rapport conclut que c'est au gouvernement d'entreprendre des actions favorisant la compréhension mutuelle des opportunités et des défis, de renforcer la confiance par la mise en commun des ressources et d'édifier des systèmes d'infrastructures technologiques et de gouvernance appropriés pour limiter les risques tout en profitant des facteurs accélérateurs de développement.