Le fonds de capital-risque Outlierz Ventures, créé en 2017 pour investir dans les startups, fait le bilan de ses premiers investissements au Maroc et en Afrique subsaharienne. Ainsi, depuis le démarrage de ses activités, le fonds a réalisé cinq importants investissements dans le Royaume et sur le continent. Dans le détail, les startups qui ont reçu ces investissements sont WaystoCap (Maroc), qui est une marketplace qui permet aux PME africaines d'importer et d'exporter des produits de manière sécurisée et fiable, en utilisant la technologie pour structurer la chaîne de valeur du commerce international en Afrique, de Sokowatch (Kenya), startup qui transforme la distribution des produits de grande consommation dans les réseaux de distributions traditionnels. Il y a aussi Assoko Insights (Afrique anglophone), une plateforme qui structure les données des secteurs et des entreprises privés en Afrique, considérée comme la base de données la plus complète sur le segment des entreprises privées en Afrique, couvrant 7 pays d'Afrique anglophone. De même, il y a la startup TousFacteurs (France) spécialisée dans le last-mile delivery pour les entreprises (livraison du dernier kilomètre) et fondée par deux alumni de HEC, dont un marocain de la diaspora. Et MaxAB, une startup égyptienne qui entend transformer la chaine de valeur de la distribution des produits de grande consommation (FMCGs) sur le segment informel en utilisant une plateforme technologique qui permet de faire de la micro-distribution prédictive directement chez les épiciers. Soulignons que Outlierz Ventures n'investit que dans les startups technologiques à vocation internationale, n'ayant pas une vision de marché local limitée au pays dans lesquels elles ont été créées. « Nous sommes fiers d'annoncer les premiers investissements d'Outlierz Ventures dans de belles entreprises technologique africaines portées par des entrepreneurs talentueux qui ont le potentiel de transformer les économies du continent », assure Kenza Lahlou, co-fondatrice et Managing Partner d'Outlierz Ventures. Notons que Outlierz Ventures investit des tickets entre 500.000 DH et 5 millions de DH dans des tours de tables de startups au stade Seed (produit sur le marché et des premiers clients) et au stade Pre-Series A ou pre-expansion (chiffre d'affaire, une croissance effective et démarrage de la phase d'expansion). De même, le fonds se concentre prioritairement sur les marchés africains les plus dynamiques (Nigeria, Kenya, Afrique du Sud, Egypte et Maroc), notamment dans des secteurs tels que la fintech, l'insurtech, l'agritech, la healtech et la logistique. « Pour réaliser ces investissement, l'équipe a passé en revue plus de 1000 opportunités d'investissement, engagé des conversations avec plus de 350 entrepreneurs à travers le continent, pour sélectionner 5 entreprises parmi les plus prometteuses », précise Kenza Lahlou. Le top management entend attirer les gros investisseurs africains à miser sur les startups africaines, en investissant dans les startups sur le continent. « Nous sommes très enthousiastes quant aux opportunités que crée la révolution technologique pour le continent africain, tant en termes de création de valeur économique qu'en termes d'accélération du développement du continent, et sommes convaincus que l'Afrique est la prochaine frontière pour les investisseurs en capital risque », soutient Ali Bensouda, co-fondateur et General Partner de Outlierz Ventures. Force est de noter que le fonds a été initié par Kenza Lahlou et Ali Bensouda, en tant que Directeurs Associés, avec l'appui de Laila Slassi, fondatrice du cabinet Afrique Advisors et de Hassan Ba, expert sur l'Afrique et conseiller spécial auprès du Président de l'OCP, en tant que membres du Board. Enfin, rappelons que Outlierz Ventures est soutenu par des bailleurs de fonds et investisseurs privés américains et africains de renom parmi lesquels Michael Seibel, CEO du YCombinator, référence mondiale basée dans la Silicon Valley et derrière le succès de Airbnb et Dropbox, Hicham Oudghiri, CEO de Enigma, entrepreneur à succès de la diaspora marocaine dans le Big Data à New York, ou encore Joel Sibrac, ex-Président de la BMCI au Maroc.