Joli coup pour Novec, le bureau d'ingénierie adossé au groupe Caisse de dépôt et de gestion (CDG). En effet, ce groupe d'ingénierie généraliste vient de remporter l'appel d'offres des études techniques du futur Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Laâyoune et ce, après avoir été écarté une première fois lors du processus initial lancé en 2016. Il faut dire que la filiale de la CDG voulait absolument arracher ce marché de plus de 15 millions de DH que ses dirigeants ont mis le paquet lors de la deuxième chance qui leur a été accordé après que le ministère de l'Equipement, maître d'ouvrage délégué du projet porté par le ministère de la Santé, ait annulé la première adjudication et relancé un nouveau processus concurrentiel au cours du deuxième semestre 2017 (pour des raisons non explicitées). Grâce à cette nouvelle référence, l'entité née de la fusion d'Ingema et Scet-Scom enrichit ses références dans le domaine de la santé mais également dans la région du Sud où il a déjà réalisé au cours des dernières années plusieurs missions d'envergure (études d'extension de la station de dessalement de Laâyoune et de la décharge de Dakhla, études géotechniques et géologiques du pont de Oued Chbika...). Rappelons que le CHU de Laâyoune avait été annoncé en marge du lancement du plan de développement des provinces du Sud en novembre 2015. Il s'agit d'un des projets les plus structurants et les plus attendus de ce programme et qui est doté d'une enveloppe de près d'un milliard de dirhams. Il doit permettre de répondre aux besoins de l'ensemble de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, en matière de couverture sanitaire. Il réduira ainsi la pression qui s'exerce sur d'autres centres hospitaliers, en particulier sur le CHU de Marrakech. Sa livraison est prévue à horizon 2022. Quant à Novec, il fait partie avec CID (un autre groupe public) des deux leaders de l'ingénierie marocaine avec près de 500 employés pour un chiffre d'affaires d'un peu plus de 300 millions de DH.