Reprenant les mêmes phrases à l'imparfait et un langage avec le même argumentaire et presque le même vocabulaire d'il y a un an, Human Rights Watch s'est obstinée dans son rapport annuel sur la situation des droits de l''homme au Maroc au titre de l'année 2018, à jeter le discrédit sur le système institutionnel et judiciaire du royaume et à déprécier le chantier des réformes en cours, particulièrement sur le registre des droits de l'homme. Et, comble de la mauvaise foi, Human Rights fait tout pour dévaloriser les acquis et les initiatives du royaume sur ce registre. D'ailleurs, à travers le traitement réservé par ‘'HRW'' à la question nationale, il s'avère, sans ambages, que cette ONG n'a pas dérogé à sa ligne de conduite hostile a l'intégrité territoriale du royaume, marquée par un traitement partial dérayant de tout professionnalisme, dont les signes avant-coureurs s'étaient illustrés à travers l'approche biaisée adoptée par le duo Ahmed Reda Benchemsi et Fayrouz Yousfi, lors de leur mission d'évaluation de la situation des droits de l'homme, du 27 au 31aôut 2018, à Laâyoune, où ils s'étaient contentés de rencontrer les seuls tenants de l'option séparatiste. C'est ainsi que HRW a tenté, à travers ce rapport, d'accréditer les thèses véhiculées par les séparatistes, en faisant siennes leurs allégations, notamment l'interdiction systématique des rassemblements favorables au droit à l'autodétermination des sahraouis et l'entrave de l'action des ONG des droits de l'homme, à travers le refus de leur légalisation et le mauvais traitement infligé aux militants et aux journalistes, aussi bien sur la voie publique que dans les lieux de leur détention. Le rapport tente, également, d'emboiter le pas aux séparatistes, en tentant de présenter des criminels sous fausse qualité (‘'journalistes''), pour accabler le Maroc de plaintes fallacieuses auprès des mécanismes onusiens. En témoigne la présentation des deux malfrats Mohamed Salem Mayara et Mohamed Ejjoumaai en tant que personnes actuellement en détention, alors qu'ils sont mis en liberté depuis le 27 septembre 2018. A court d'arguments plausibles pour tenter d'épingler le Maroc sur le registre des droits de l'homme au Sahara, ‘'HRW'' n'a pas manqué de reprendre les balivernes des séparatistes concernant les prétendus irrégularités graves ayant entaché les procès des subversifs impliqués dans les événements de ‘'gdem izig'', bien que leur procès devant la cour d'appel de Rabat a réuni toutes les conditions du procès équitable, comme en témoigne une multitude de rapports réalisés par plusieurs observateurs. Par ailleurs, ce rapport qui brille par son parti pris flagrant en faveur des partisans de l'agitation d'Al Hoceima, s'abstient de tout recoupement ou vérification des allégations de violations auprès des instances compétentes en prenant pour argent comptant les propos des présumés témoins oculaires. La subjectivité criarde de ce rapport s'illustre aussi à travers une reprise aléatoire des allégations des agitateurs rifains dans leurs P.V d'audition par le juge d'instruction faisant état de la condamnation des prévenus sur la base des seuls aveux ‘'extorqués sous la torture et autres pratiques illégales'', tout en faisant sciemment abstraction des pièces à convictions, des témoignages à charge, des enregistrements-video et photos, des contributions sur le net et des P.V des interceptions téléphoniques présentées par le parquet général. s'obstinant à jeter le discrédit sur la justice marocaine, l'ONG américaine dénonce la ‘'partialité'' de la cour, en mettant au devant son refus de prendre en compte le rapport sur le résultat de l'expertise médicale réalisée par deux médecins mandatés par le CNDH, ayant conclu que 19 détenus portent des traces de blessures présentant des degrés de concordance avec les allégations d'abus policiers (ce rapport a pourtant fait l'objet d'une mise au point par le CCNDH ayant confirmé son caractère non officiel).