Rien ne semble arrêter l'ONG américain des droits de l'homme «Human Rights Watch» dans sa croisade contre le Maroc, et toute occasion est propice pour cette organisation pour jeter l'anathème sur le royaume et son système judiciaire. Cette fois-ci, elle a choisi les affaires des ressortissants français Gallay Thomas Georges et Broustail Manuel Pierre Angelo, condamnés dans des affaires de terrorisme mais qui, dans son rapport publié le 21 novembre dernier, sous l'intitulé « Maroc: condamnations basées sur des aveux douteux », estime que cette condamnation a été faite sur la base d'aveux écrits en arabe, langue qu'ils ignorent, en l'absence de leurs avocats. Pour cet ONG, ces deux affaires , » illustrent une pratique récurrente des tribunaux marocains qui se basent sur les déclarations faites à la police comme preuve de culpabilité ». Pour mieux étayer son analyse et commentaire, HRW donne la parole à sa directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du nord, Sarah Leah Wilson selon laquelle, « au Maroc, même si la police vous empêche de lire vos aveux ou qu'ils sont rédigés dans une langue qui vous est incompréhensible, une fois que vous les signez, vous voilà embarqué sur un train fou, destination, prison ». S'efforçant de prêter à la justice marocaine une tendance systématique à accepter, sans discernement, les aveux réfutés par les accusés, «HRW» fait prévaloir son rapport de 2013, dans lequel elle indique avoir décrit, en détail, plusieurs procès où les accusés avaient déclaré que la police les avait torturés, forcés ou encore trompés pour qu'ils signent des dépositions sans les lire. Dans une mise au point adressée à barlamane.com, une source autorisée insiste que les allégations colportées dans ce rapport sont dénuées de tout fondement, dans la mesure où les mis en cause ont été jugés sur la base de preuves irréfutables. Cette source décortique ainsi cas par cas, à commencer par celui de Broustail Pierre Angelo, converti à l'islam, interpellé le 06 mars 2016, à son accès au royaume à travers l'aéroport « Fès Saiss » en provenance de Nantes, en possession d'armes blanches (un sabre, des couteaux, des coutelas, des tenues militaires, une cagoule et une matraque) et autres objets suspects (un fusil à ressort en plastique et un pistolet à gaz, une petite bonbonne à gaz). Tout un arsenal qui n'a pas convaincu l'ONG américaine qui tente, vaille que vaille, de défendre l'indéfendable, en faisant sienne les allégations de ce détenu qui nie être un expert en explosifs ou de s'être radicalisé, alors que son arrêté d'assignation à résidence, émis par les autorités françaises le 20 novembre 2015 (trouvé en possession du sujet), mentionne clairement que Broustail Manuel Pierre Angelo a reçu une formation militaire d'expert en explosifs et qu'il a été radié de l'armée après s'être radicalisé. Ajouter à cela le fait qu'il chapeaute un groupe de musulmans radicalisés auquel il dispense des entraînements paramilitaires. Quid du cas de Gallay Georges, lui aussi converti à l'islam Gallay, et qui a été interpellé le 18 février 2016, par le BCIJ, dans le cadre du démantèlement de la cellule «jihadie» acquise à l' »Etat islamique » dont le promoteur n'est autre que Maalainine Lessir (condamné à 18 ans de réclusion), cellule composée de 8 autres membres, qui s'activaient dans les villes de Meknès, Sidi Kacem et Essaouira. A noter que la perquisition opérée dans le cadre de cette affaire, dans une planque aménagée à El Jadida, par l'animateur de cette structure terroriste, avait permis la saisie d'un important lot d'armes. Parmi ces armes, des minutions (pistolets mitrailleurs, carabine à air comprimé, pistolet semi-automatique, revolvers, matraque d'auto défense électrique et des bombes à gaz lacrymogène), ainsi que de matières chimiques rentrant dans la fabrication des explosifs et d'autres biologiques. Gallay Thomas Georges et consorts ont été présentés le 1er mars 2016, par le BCIJ devant la justice et placés sous mandat de dépôt à la prison de « Salé ». Ce français a été condamné le 14 juillet 2016, à 6 ans de réclusion et son refoulement hors du royaume. Ainsi, en choisissant d'associer «Amnesty international» et la «FIDH» dans le cadre de cette montée au créneau, HRW, dont la publication du rapport coïncide avec le procès en appel de Gallay Thomas Georges et consorts, montre qu'elle n'a qu'un seul objectif, celui d'influencer le traitement de son cas par la justice. ci-joint la mise au point: cas-broustail-et-thomas-gallay-hrw