Le long-métrage Kamissa, du réalisateur ivoirien Guy Kalou ouvre, jeudi à Rabat, la 3e édition de la semaine du cinéma ivoirien au Maroc. La semaine du cinéma ivoirien s'inscrit dans le cadre de l'accord de coproduction et d'échanges cinématographiques entre le Maroc et la Côte d'ivoire, qui vise à renforcer et à consolider les relations bilatérales dans le domaine cinématographique. Le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laâraj, l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire au Maroc, Idrissa Traoré et une délégation de professionnels du cinéma ivoirien ont répondu présent à la cérémonie d'ouverture de ce rendez-vous cinématographique. L'ouverture de cette manifestation a été marquée par la projection du long-métrage Kamissa, à travers lequel son réalisateur Guy Kalou tente de sensibiliser sur le phénomène des grossesses en milieu scolaire. Ce film, qui a été écrit en version romanesque par l'épouse du réalisateur, raconte l'histoire d'une jeune élève de 15 ans issue de famille bourgeoise, qui s'appelle Kamissa, et qui a perdu sa mère à l'âge de 12 ans. Son père, effondré par le décès de sa femme, se réfugie dans son boulot, au point de négliger sa fille qui tente de s'éduquer toute seule et qui finit par tomber enceinte. Au programme de cette édition, qui se déroule à la cinémathèque du royaume, figure également la projection d'une série de films ivoiriens, notamment « Nangama » d'Arantess De Bonalii, « Truth » de Stéphanie Affi, « L'intérprète II » de Kadhy Toure, « Caramel » de Henri Duparc, « Adanggaman » de Roger Gnoan M'bala, et « Amour et argent » de Suzanne Kouame. La semaine du cinéma ivoirien est organisée par le Centre cinématographique marocain (CCM) en partenariat avec l'Office national du cinéma de Côte d'Ivoire (ONAC-CI) et placée sous l'égide du ministère de la Culture et de la communication et de l'ambassade de Côte d'Ivoire à Rabat.