Sept productions cinématographiques ivoiriennes sont à l'affiche de la 3ème édition de la Semaine du cinéma ivoirien au Maroc, qui se tient du 13 au 20 septembre à Rabat, offrant aux cinéphiles une véritable plongée dans le 7ème art africain. Le programme de cette édition, organisée par le Centre cinématographique marocain (CCM) en partenariat avec l'Office national du cinéma de Côte d'Ivoire (ONAC-CI), inclut une projection, chaque jour, des récentes œuvres cinématographiques ivoiriennes au grand bonheur des mordus du 7ème art. La cérémonie d'ouverture, qui a eu lieu jeudi soir, a été marquée par la projection du long-métrage «Kamissa», qui raconte l'histoire d'une jeune élève issue de famille bourgeoise qui a perdu sa mère à l'âge de 12 ans. Son père, effondré par le décès de sa femme, néglige sa fille qui tente de s'éduquer toute seule. Le programme se poursuit avec le film «Nangama» d'Arantess De Bonalii, qui raconte l'histoire de trois générations décimées le même jour, mais la naissance d'un «prodige prédestiné au trône», va sauver cette famille, ou encore le long métrage «Truth», réalisé par Stéphanie Affi, et interprété, entre autres, par «Ik Ogbonna, Arold Achi, et henrielle Tabio, qui relate l'histoire de Amon, futur successeur au trône, qui est éloigné du pays à cause de sa relation amoureuse que la famille royale rejette. Après le décès du roi, il revient au pays et gagne le trône, mais il est confronté à des rivalités. Le public aura également l'occasion de découvrir «L'intérprète II» de Kadhy Toure, un long métrage, interprété par plusieurs vedettes des cinémas ivoirien et ghanéen, dont Guy Kalou, Kadhy Toure, John dumelo et Zynnel Zuh. Ce film raconte l'histoire de Naturelle, une femme qui poursuit une brillante carrière en tant qu'interprète, mais dont la vie de couple est dans l'impasse. Sur fond de romance, «Caramel», dernier film réalisé par Henri Duparc, est également à l'affiche. Il relate l'histoire de Fred, un exploitant de salles de cinéma qui tombe amoureux d'une jeune fille appelée Caramel, qui va disparaître sans aucune raison. Les amateurs du cinéma ivoirien auront l'opportunité de visionner également le film «Adanggaman» de Roger Gnoan M'bala, qui raconte l'histoire d'un village africain du golfe de Guinée, qui semble avoir échappé par miracle à la chasse aux esclaves. Cette édition sera clôturée par le long-métrage «Amour et argent» de l'actrice et productrice Suzanne Kouame, qui relate l'histoire de Boni, un directeur de société qui a trouvé la femme de sa vie, mais qui décide un jour de la piéger. Placée sous l'égide du ministère de la Culture et de la communication et de l'ambassade de Côte d'Ivoire à Rabat, cette manifestation culturelle s'inscrit dans le cadre de l'accord de coproduction et d'échanges cinématographiques entre les deux pays qui vise à renforcer et à consolider les relations bilatérales dans le domaine cinématographique.