Les membres du gouvernement ont reçu ce 15 août la note de cadrage du projet de loi de finances 2019. Elle s'intéresse en priorité au secteur social, notamment aux politiques sociales, à la poursuite des grands chantiers, aux stratégies sectorielles et aux grandes réformes ainsi qu'aux équilibres macroéconomiques du pays. L'exécutif commence d'ores et déjà à effectuer les premières mesures concrètes dans le processus de préparation du projet de loi de finances (PLF) 2019. La note de cadrage du PLF 2019, signée par le chef du gouvernement, a déjà été transmise aux ministres et aux différents départements concernés, qui sont invités à présenter leurs propositions à la direction du budget du ministère des Finances avant le 31 août. Inscrit dans la dynamique enclenchée par le roi et les orientations de son dernier discours du trône, quatre priorités du projet de loi de Finances 2019 (PLF) sont fixées. La note insiste sur l'importance qu'il faut accorder aux secteurs sociaux (emploi, protection sociale, santé), à la réalisation des grands chantiers et les stratégies sectorielles, à la poursuite des grandes réformes et au maintien des équilibres macroéconomiques. Le social d'abord Dans le domaine de l'enseignement supérieur, il sera question de la réhabilitation du rôle de l'école dans l'éducation et de l'accomplissement de l'intégration sociale et économique des jeunes. Au niveau de la santé, la note évoque l'accès des citoyens aux nouveaux services de santé. Les ministres sont invités à se concentrer sur plusieurs réformes structurelles, à savoir: améliorer et le développer les programmes de protection sociale, faire de l'emploi une priorité de l'ensemble des politiques publiques, assurer le succès du dialogue social, soutenir le pouvoir d'achat des citoyens, réduire les disparités spatiales et assurer le développement du monde rural. Plusieurs mesures annoncées par le discours royales seront alors mises en application, à savoir les programmes d'appui à la scolarisation et de lutte contre la déperdition scolaire, d'aide financière à la scolarisation, à l'enseignement préscolaire, au transport scolaire, aux cantines scolaires, aux internats, notamment le programme « Tayssir ». La correction des dysfonctionnements du Ramed, la troisième phase de l'INDH, seront également poursuivis. Dans son discours du trône du lundi 30 juillet, le roi a engagé le gouvernement à « amorcer, dans les plus brefs délais« , l'élaboration d'une approche participative et a invité tous les acteurs concernés à « entreprendre une restructuration globale et profonde des programmes et des politiques nationales d'appui et de protection sociale et à soumettre des propositions portant sur leurs modalités d'évaluation« . A rappeler que quelques jours après ce discours royal à l'occasion de la fête du trône, le cabinet royal annonce, dans un communiqué publié le 1er août, le limogeage du ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Boussaid.