Le co-auteur du braquage de l'horlogerie de luxe à Cannes le 31 juillet 2013, Nabil Ibelati, condamné par défaut pour le braquage d'une horlogerie de luxe à Cannes le 31 juillet 2013, ne sera pas extradé en France, a rapporté, mercredi, le quotidien régional français Nice Matin citant une source judiciaire. Nabil Ibelati, 30 ans, natif des Hauts-de-Vallaris (ex-Zaïne), avait été condamné par défaut à dix ans de prison, le 7 août dernier, par le tribunal correctionnel de Grasse, dans l'affaire du casse de Kronometry (1,7 million d'euros de préjudice). Arrêté le 15 août dernier à Marrakech, Nabil Ibelati est un repris de justice en France qui avait à son actif 36 forfaits, (vols à main armée avec violence, port illégal d'armes, dégâts matériels etc..), avait appris barlamane.com de sources proches de l'enquête. Le quotidien français ‘'Nice-Matin'' avait, quelques jours avant son arrestation, rapporté que l'arrestation de ce franco-marocain, qui narguait la justice française, dépendait du ‘'bon vouloir'' des autorités marocaines. Une source judiciaire marocaine avait alors précisé à barlamane.com que cet individu qui jouit de la nationalité marocaine ne pouvait faire l'objet d'extradition, soulignant que le Ministère de la justice et des libertés, saisi de son cas, avait chargé les services de la DGSN d'inviter la justice française à transmettre la ‘'Dénonciation officielle'' des faits reprochés au mis en cause pour permettre d'engager à son encontre des poursuites judiciaires au Maroc et ce, conformément aux dispositions de la convention signée entre le Royaume et la France en matière d'extradition. cannes braquage bijouterie chronometry les vacances de nabil Saisie de la demande marocaine, par le biais d'Interpol/Paris, en date du 23 mars 2015, les autorités judiciaires françaises n'avaient réservé, jusqu'alors, aucune suite en l'objet, avait-ton indiqué de même source. Juste après son arrestation, la Direction Générale de la Sureté Nationale (DGSN) avait publié un communiqué soulignant que cet individu a été appréhendé sur la base d'informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST). Selon Nice-Matin, Nabil Ibelati aurait fait savoir par la voix de son avocat qu'il souhaitait être rejugé en France.