L'arrestation, samedi dernier à Marrakech, du co-auteur du braquage de l'horlogerie de luxe à Cannes le 31 juillet 2013, Nabil Ibelati, a été bien accueillie à Rabat et Paris où les ministres de l'intérieur du Maroc et de France, respectivement Mohamed Hassad et Bernard Cazeneuve se sont ‘'réjouis'' de cette interpellation. Un communiqué commun, relayé, lundi soir, par l'agence MAP, souligne que cette arrestation illustre l' »excellence » de la coopération policière franco-marocaine dans le cadre du renforcement du renforcement du partenariat entre les deux pays en matière de sécurité ». De sources proches de l'enquête avaient indiqué, dimanche, à Barlamane.com, que Nabil Ibelati, est un repris de justice en France qui avait à ses actifs 36 forfaits, (vols à main armée avec violence, port illégal d'armes, dégâts matériels etc…). Le quotidien français ‘'Nice-Matin'' avait rapporté que l'arrestation de ce franco-marocain, condamné récemment à 10 ans de réclusion criminelle par le TGI de Grasse et qui narguait la justice française, dépendait du ‘'bon vouloir'' des autorités marocaines. Barlamane.com a également appris, dimanche, de source judiciaire marocaine que cet individu, qui jouit de la nationalité marocaine, ne pouvait faire l'objet d'extradition, soulignant que le Ministère de la justice et des libertés, saisi de son cas, avait chargé les services de la DGSN d'inviter la justice française à transmettre la ‘'Dénonciation officielle'' des faits reprochés au mis en cause pour permettre d'engager à son encontre des poursuites judiciaires au Maroc et ce, conformément aux dispositions de la convention signée entre le Royaume et la France en matière d'extradition. Nice-Matin avait indiqué que cet individu postait, depuis le mois de juin dernier, des photos de ses vacances prolongées dans le royaume. Il profitait ainsi de son butin du braquage de Konometry, estimé à 1,7 million d'euros, qu'il aurait été investi dans des biens immobiliers.