Ces denrées ont été saisies dans plus de 10.300 points de vente et ce uniquement durant la première semaine du mois de Ramadan. Les opérations de contrôle de la qualité des denrées alimentaires effectuées par les commissions mixtes de contrôle présidées par les Walis et gouverneurs des différentes préfectures et provinces du Royaume ont permis la saisie et la destruction de 50 tonnes de denrées alimentaires impropres à la consommation durant la première semaine du mois de Ramadan. Les denrées saisies ont compris notamment 16 tonnes de céréales, de farine et dérivés, 14 tonnes de dattes, 05 tonnes de viandes et de poissons, 02 tonnes de fruits et de légumes, et 11 tonnes de denrées alimentaires les plus consommables (lait et dérivés, boissons et jus, miel, confiture et autres), indique un communiqué du ministère des affaires générales et de la gouvernance, cité par la MAP. Les opérations de contrôle de ces commissions ont eu lieu dans 10.385 points de vente, lors de cette période, qui se sont soldées par l'enregistrement de 391 contraventions en matière des prix et de la qualité des denrées alimentaires, précise la même source, faisant savoir que toutes les mesures juridiques ont été prises à l'encontre des contrevenants. S'agissant de l'approvisionnement des marchés en denrées alimentaires, la commission interministérielle a enregistré avec « satisfaction » l'abondance de l'offre face à la demande de tous les produits de base sans exception, selon les rapports établis par l'ensemble des préfectures et provinces du Royaume. La commission indique par ailleurs que la majorité des prix ont connu, selon les données disponibles, une stabilité notable, à l'exception des prix du poisson, qui ont enregistré une hausse importante au cours de cette période, surtout celui de la sardine qui a atteint 30 dirhams le kilogramme dans certaines villes comme Tétouan, Rabat et Nador, poursuit la même source. La commission suit de près la situation des prix de toutes les denrées alimentaires les plus consommables et n'hésitera point à appliquer les dispositions de la loi en vigueur en cas de monopole ou de spéculation, conclut le communiqué.