Le Brésil et le Maroc sont deux pays « frères » liés par des relations très spéciales qu'il convient de renforcer, a déclaré le député Cleber Verde du Parti républicain brésilien. Plusieurs députés brésiliens ont souligné la pertinence de la proposition d'autonomie présentée par le Maroc en vue de parvenir à une solution politique au différend artificiel autour du Sahara marocain, en affirmant que l'adoption par la Chambre des députés d'une motion de soutien à cette initiative est une reconnaissance en soi de « la politique de paix et de développement prônée par le Royaume ». L'adoption de cette motion émane du fait que la Chambre basse est « convaincue par la politique de paix engagée par le Royaume, particulièrement dans ses régions sud », laquelle garantit toutes les conditions de vie digne, a assuré le député Cleber Verde du Parti républicain brésilien (PRB), dans une déclaration à la MAP. Le député brésilien qui préside le Groupe parlementaire Brésil-Maroc à la Chambre des députés, n'a pas manqué de saluer « les actions menées par SM le Roi Mohammed VI en faveur du développement de l'ensemble du pays et plus précisément du sud », relevant, dans ce sens, que « le Maroc est sur la bonne voie en matière de politique de dialogue et de construction de la paix au niveau du continent africain ». De son avis, le Brésil et le Maroc sont deux pays « frères » liés par des relations très spéciales qu'il convient de renforcer. « La relation Brésil-Maroc est une relation qui se consolide tous les jours davantage. Il s'agit d'une relation d'amitié fraternelle et d'une relation économique qui se renforce et va dans le sens de la complémentarité », a-t-il assuré. Dans une déclaration similaire, le député Celso Russomanno, leader du PRB (droite) à la Chambre des députés, a qualifié de « très étroites » les relations bilatérales, faisant état d'une convergence de vues dans divers domaines. Le député, également président de la délégation brésilienne au Parlement du Mercosur (Parlasur), a salué l'action de SM le Roi Mohammed VI contre le terrorisme, relevant que le Royaume jouit « d'un appui très important » concernant ses efforts en vue de parvenir à une solution définitive à un conflit régional qui n'a que trop duré. « Le Maroc peut réellement compter sur l'appui parlementaire brésilien », a-t-il assuré. Dans le même ordre d'idées, le député Fabio Trad, du Parti social-démocratique (PSD), a souligné que l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc est « très louable », soulignant que l'adoption de la motion de soutien est « une expression de solidarité entre les peuples pour une fraternité chaque fois plus étroite ». Les propos des parlementaires interviennent dans le sillage de l'adoption mercredi par la Chambre basse du Congrès brésilien, d'une motion de soutien à l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour ses provinces du Sud et aux efforts du Royaume en vue de parvenir à une solution politique au différend artificiel autour du Sahara marocain. En vertu de ce document, adopté à la majorité, les députés demandent « une expression officielle du Parlement brésilien en soutien à l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour le Sahara, et ce, dans le respect de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale ». Le document appelle aussi à soutenir les efforts déployés par le Maroc en vue de parvenir à une solution politique, consensuelle et durable au conflit régional sur le Sahara, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à une solution « guidée par les principes du réalisme » et « s'inscrivant dans le cadre de l'esprit de compromis ». La motion a été signée par 260 parlementaires représentant tous les courants politiques au sein de la chambre basse du Congrès brésilien, dont les leaders de la majorité politique au sein du gouvernement, les députés de l'opposition et le président de la Chambre des députés, Rodrigo Maia.