Les cultures maraîchères intensives se développent dans la région de Dakhla-Oued Eddahab et des projets modernes dans l'agriculture ont été réalisés. La région de Dakhla-Oued Eddahab, qui a entamé jeudi une campagne de charme auprès des investisseurs canariens en exposant ses atouts majeurs, constitue un carrefour incontournable entre le Maroc et l'Afrique de développement et de partenariat économique et s'impose comme une zone productive dynamique en pleine mutation, grâce notamment à ses grandes potentialités dans plusieurs secteurs d'activité. Plusieurs secteurs porteurs et de forte valeur ajoutée prospèrent dans cette région et pourraient intéresser les investisseurs canariens, en particulier, et espagnols, en général, notamment l'agriculture, la pêche, le tourisme et les énergies renouvelables. Ainsi, Dakhla-Oued Edahab est en passe de devenir un véritable pôle d'attraction des investissements agricoles. En effet, les cultures maraîchères intensives se développent dans la région et des projets modernes dans l'agriculture ont été réalisés. La région a d'importantes potentialités agricoles, dont la disponibilité des eaux souterraines, l'immensité du territoire, le climat relativement tempéré de la zone côtière, l'éloignement de toute source de pollution, un réseau routier exceptionnel permettant le transport des produits agricoles en moins de 4 jours aux marchés européens et l'exportation des tomates aux marchés américains. La réussite des expériences agricoles actuelles dans la région joue également en faveur de l'investissement dans ce secteur porteur. Le secteur des productions végétales dans la région est basé essentiellement sur la production des primeurs, en particulier, la tomate et le melon. Dans le domaine de l'élevage, la région de Dakhla-Oued Eddahab compte sur de grandes potentialités pastorales matérialisées par l'étendue et l'abondance des parcours et leur capacité de régénération rapide, surtout durant les années pluvieuses. La superficie totale (y compris les incultes) s'élève à près de 13 millions d'hectares, soit plus de 90% de la superficie totale de la région. Dans le secteur de la pêche, Dakhla-Oued Eddahab, avec un littoral long de 667 km, est l'une des régions les plus poissonneuses avec 80% de poissons pélagiques et 20% de poissons démersaux. Ainsi, cette zone comprend 65% du potentiel halieutique national. Le poulpe reste la variété la plus demandée en raison de sa haute valeur commerciale. Compte tenu du potentiel halieutique et éco systémique caractérisant cette région, ce secteur s'est érigé au fil du temps en pôle d'attraction par excellence pour l'investissement. De fait, au cours des dernières années, cette région a connu de nombreux projets de développement local liés à l'exploitation et au traitement des produits de la mer. D'autres investissements prometteurs inhérents à ce secteur sont projetés dans un avenir proche. Par ailleurs, la région est l'un des sites touristiques les plus remarquables à l'échelle mondiale. Elle jouit d'importantes potentialités touristiques qui attirent des visiteurs toutes nationalités confondues. Cette région présente pour le touriste les avantages du dépaysement et de l'exotisme, dans un environnement bercé par le soleil et une ambiance imprégnée de la culture sahraouie. Elle offre, à cet effet, des potentialités attractives, notamment une nature sans égale, une combinaison unique de mer, dunes et lagunes et un microclimat doux et tempéré sur toute l'année. Avec plus de 660 km de côtes pour toute la région et une lagune de près de 250 km², il est difficile de trouver pareille niche aussi vierge et dépaysante. Dakhla se présente ainsi parmi les 20 meilleures destinations touristiques mondiales établie pour l'année 2012 par le New York Times. Il est à signaler, par ailleurs, que Dakhla est parmi les villes les plus ventées et les plus ensoleillées du Royaume, des atouts qui ferait d'elle un des grands producteurs des énergies renouvelables, éolienne et solaire.