«Dakhla, le Joyau du désert marocain». Sous ce thème plutôt flatteur, la Wilaya de Dakhla essaie de faire connaître les opportunités d'investissements et les potentialités touristiques de la région de Oued Eddahab Lagouira. Dakhla, veut faire connaître les opportunités touristiques et économiques qu'elle offre aux investisseurs et aux touristes nationaux et étrangers, c'est l'objectif d'une visite guidée des lieux. La Wilaya de la région Oued Eddahab Lagouira, a organisé du 28 au 31 mars dernier, un voyage de presse.Au menu notamment : la zone industrielle, le nouveau port, les nouveaux lotissements, les domaines Royaux, les fermes agricoles, les villages de pêche, la dune blanche, le PK 25 ainsi que des chantiers en cours de réalisation ont été visités par les journalistes. La région de Dakhla regorge d'opportunités économique et touristique. Par sa position géostratégique, la région représente un passage incontournable entre le Maroc et l'Afrique et s'impose comme une zone productive dynamique en pleine mutation. La région est aussi la plus étendue du royaume avec environ 20 % de la superficie nationale. Elle est constituée de deux provinces : la province de Oued Eddahab et la province d'Aousserd. S'étendant sur une superficie de 142.865Km2, la ville bénéficie d'un climat tropical infiniment plus modéré par rapport aux autres provinces du Sud du royaume. Dés qu'on entre dans la région, le climat saharien aride devient de plus en plus omniprésent. Malgré l'omniprésence du secteur de la pêche dans la ville de Dakhla, d'autres activités commencent à se développer comme l'agriculture et le tourisme. En effet, la région recèle 65 % du potentiel halieutique national exploitable estimé à 3 millions de Tonnes par an constitués de 80 % de poissons pélagiques et 20 % de poissons démersales. Plus de 60 % de l'effort national de pêche s'y exerce. La région dispose d'importantes nappes phréatiques. C'est un réseau qui s'étend sur une superficie de 100.000Km2. Sur le plan hydrogéologique, ce bassin renferme plusieurs nappes multicouches renfermant un potentiel en eau important mais non renouvelable. Même si cette eau a une teneur en sel de 1,9 g/L, d'importants domaines agricoles de culture sous serre se sont développés dans la région, notamment le domaine de la Sargua, réservé à la culture de la tomate et du melon. Des milliers d'ouvriers agricoles travaillent dans ce domaine qui s'étant à perte de vue. Les cultures pratiquées sont essentiellement des cultures maraîchères et fourragères, particulièrement la luzerne. Dans le périmètre de Dhar Lhouli qui s'étend sur 40 ha, la superficie exploitée est de l'ordre de 15 ha, dont 5 ha en bananier en plein champ, avec une productivité moyenne de 35 T/ha, 6 ha en maraîchage sous serre (tomate, melon) et 4 ha en cultures fourragères. Dans le domaine de Tawarta, la vocation du domaine est la production de la tomate et du melon en hors-sol et sous serres. M.E.H