M. Karim Ghellab, membre du comité exécutif du Parti de l'Istiqlal, a démenti, «les allégations» , reproduites par certains médias électroniques et écrits, lui reprochant d'avoir usé de son influence, du temps où il était ministre de l'équipement et du transport, pour acquérir indûment des propriétés foncières. Dans une mise au point, communiquée lundi à la presse, M. Karim Ghellab indique que ces allégations visent à « ternir sa réputation et à porter atteinte à sa personne » et ce, en relation avec le contexte des élections communales et régionales dans lesquelles il est particulièrement actif. Ghellab affirme que « les allégations » sur une prétendue acquisition de sa part d'un appartement à Hay Riad par le biais de la fondation des oeuvres sociales du ministère des travaux publics sont totalement « fausses et infondées » . Il précise, d'autre part, à propos de l'autorisation obtenue, pour bénéficier de l'occupation du domaine public sur la plage «Sehb Arrimal » à Aïn Attig, qu'elle lui a été livrée, non pas lors de son exercice de ses fonctions ministérielles, mais à une date antérieure (1997) lorsqu'il était directeur des programmes et des études et, qui plus est, au même titre que ses collègues du ministère, encadrés dans une association légalement constituée. Enfin pour, pour le cas du lot de terrain , obtenu à Sidi Abderahmane à Casablanca, là aussi M. Ghellab précisé qu'il n'a nullement usé de son influence en tant que ministre, car ce lot a été acquis en 2000, alors qu'il était en charge de la division des routes et de la circulation, par le biais d'une association groupant les cadre de son département, sans entorse faite à la loi.