Karim Ghellab sera candidat aux élections générales communales et régionales./DR Dans son édition du 13 août courant, le quotidien Al Yakhar Al Youm faisait écho du projet immobilier «Val d'or» dans lequel Karim Ghellab aurait acquis «illégalement» des terrains dans un lotissement viabilisé. L'ex-ministre de l'Equipement et des transports a démenti à nouveau dans le cadre de cette affaire, qui avait défrayé la chronique il y a trois ans. Karim Ghellab, membre du Comité exécutif du parti de l'Istiqlal, a démenti les «allégations» de certains médias selon lesquels il aurait bénéficié «indûment» de biens fonciers, quand il était à la tête du ministère de l'Equipement et des transports. Dans une mise au point parvenue lundi à la MAP, Ghellab a indiqué que certains sites électroniques et journaux ont publié des «données erronées tendant à induire en erreur l'opinion publique nationale en vue d'attenter à sa réputation et à sa personne». De même, il estime que la publication de telles «allégations» à la veille des élections générales communales et régionales pour lesquelles il se portera candidat, «n'est pas innocente et traduit l'intention de groupes dérangés par sa dynamique et sa communication permanente avec la population». Ghellab a ajouté que les rapports de l'Inspection générale des finances et de la Cour des comptes invoqués dans certains articles «doivent être publiés de manière définitive et officielle avant que les données qui y sont contenues ne soient citées comme base». Sur l'information selon laquelle il aurait bénéficié «illégalement» d'une autorisation d'exploitation du domaine public à la plage Sahb Rimal à Ain Atiq, Ghellab soutient qu'elle était «erronée». À l'en croire, il «a bénéficié de ladite autorisation à l'instar d'un groupe de cadres du ministère en juin 1997 alors qu'il occupait le poste de directeur des programmes et études, sachant que ce projet est géré par une association composée de cadres du ministère de l'Equipement et des transports dans un total respect des lois en vigueur en la matière». Au sujet de l'acquisition «de manière illégale» d'un lot de terrains à Sidi Abderrahmane à Casablanca, durant son passage à la tête du ministère, Ghellab affirme avoir bénéficié de ce projet, en janvier 2000, quand il occupait le poste de directeur des routes et de la circulation routière. Il précise en avoir bénéficié au même titre que les autres cadres de ce département, en tant que membre de la Fondation des oeuvres sociales du ministère. En somme, pour Karim Ghellab, tous les articles sur l'acquisition de ses biens fonciers parus dernièrement dans la presse sont «motivés par des considérations purement électoralistes».