Les allégations selon lesquelles la grève de la faim d'un détenu dans la prison locale d'Oujda, soit liée aux conditions de sa détention, ont été démenties jeudi par la direction de l'établissement. La Délégation générale de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR), indique en effet dans un communiqué-cité par la MAP- que le détenu a commencé une grève de la faim le 13 mars en relation avec son procès et non pas les conditions de sa détention dans l'établissement. La DGAPR assure que le détenu a bénéficié d'une surveillance et d'un suivi quotidien assurés par le staff médical de la prison, notamment 11 examens médicaux internes, comme il a été évacué, le 21 mars, à l'hôpital Al Farabi, où il a été admis jusqu'au lendemain, avant d'y retourner sur instruction du médecin de l'établissement pénitentiaire. « Lier une grève de la faim d'un détenu avec un éventuel état d'ébullition au sein de l'établissement pénitentiaire est une conclusion tendancieuse qui montre la mauvaise foi de ceux qui diffusent de telles informations dénuées de fondement », peut-on lire.