Face à la pression exercée par des ONG espagnoles de défense des droits de l'homme à Sebta sur les autorités locales du préside occupé, celles-ci ont annoncé plusieurs mesures visant à « alléger » les souffrances de ces centaines de femmes qui traversent quotidiennement la frontière avec des dizaines de kg de marchandises sur leur dos. Parmi ces mesures, la création d'une sorte d' »aire de repos » pour ces ces porteuses communément appelées « femmes-mulets ». Ces espaces, selon les autorités,permettront à ces femmes de se reposer en attendant leur passage de l'autre coté de la frontière, afin d'éviter les bousculades. De mêmes sources on précise que cette mesure, permettra de rendre « digne » le travail de ces pauvres femmes qui doivent subvenir à leurs besoins. En attendant l'ouverture du point de passage « Tarajal II, destiné exclusivement au passage des marchandises de contrebande, plusieurs ONGs espagnoles sont montées récemment au créneau pour dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles vivent ces femmes exploitées par leurs compatriotes marocains qui leur font porter des fardeaux atteignant jusqu'à 80 kg de poids. A cet égard, les ONGs proposent, qu'à défaut d'éradiquer ce phénomène qui fait la honte du Maroc, qu'on limite au moins le poids des fardeaux à 20 kg. « Nous souhaitons faire en sorte que ces personnes , à défaut d'une qualité de travail conforme à une ville européenne, puissent au moins travailler dans les meilleures conditions possibles », a déclaré à EFE le porte-parole de l'exécutif autonome de Sebta.