Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a rendu un avis détaillé sur l'interconnexion entre les ressources en eau, l'énergie, l'agriculture et la préservation des écosystèmes, insistant sur la nécessité d'une approche intégrée pour éviter une exploitation anarchique des milieux naturels. Dans son rapport intitulé «Eau, énergie, alimentation et biodiversité : un équilibre à préserver», mentionné dans le dernier Bulletin officiel (BO), le CESE souligne que la raréfaction de l'eau affecte non seulement l'agriculture et l'élevage, mais fragilise également le secteur énergétique, fortement dépendant des barrages hydroélectriques. Parmi les recommandations majeures figurent : L'instauration d'une gouvernance coordonnée entre les ministères concernés. La diversification des sources d'eau, avec un recours accru à la désalinisation et au recyclage des eaux usées. Le déploiement de technologies agricoles moins consommatrices en eau, notamment dans les zones semi-arides. Une tarification progressive pour décourager le gaspillage hydrique, tout en garantissant un accès équitable aux populations rurales. L'avis du CESE, bien que consultatif, pourrait influencer les orientations législatives et budgétaires dans un contexte où les tensions sur les ressources naturelles se font de plus en plus pressantes.