Les autorités marocaines ont lancé, à Nador, la construction d'une station de dessalement d'eau de mer, destinée à pérenniser l'approvisionnement en eau potable et à soutenir l'irrigation agricole dans la région de l'Oriental. Avec une capacité annuelle de 250 millions de mètres cubes, elle s'imposera comme la deuxième plus grande installation de ce type dans le pays. L'annonce relative à ce chantier a été faite lors du forum Les Orientales de l'investisseur à Oujda. Le ministre de l'équipement et de l'eau, Nizar Baraka, a souligné l'importance de cette infrastructure, qui comportera un volet dédié à l'alimentation en eau des foyers et un autre réservé à l'irrigation afin de sécuriser des ressources de plus en plus rares. Ce projet s'inscrit dans un programme national visant à porter la capacité de dessalement à 1,3 milliard de mètres cubes d'ici 2035. Dans cette optique, huit nouvelles stations seront construites, en complément des douze déjà en service. Particularité de la station de Nador; elle fonctionnera à partir d'énergies renouvelables, réduisant ainsi son empreinte écologique tout en assurant un approvisionnement durable. Une approche qui s'inscrit dans la stratégie nationale de transition énergétique. En parallèle, cette infrastructure accompagne le développement du port Nador West Med, appelé à devenir un carrefour logistique stratégique en Méditerranée. L'ensemble de ces projets s'efforce de consacrer l'attractivité économique et la résilience hydrique de la région. Les travaux avancent selon un calendrier précis. Une fois opérationnelle, la station contribuera à la sécurité hydrique du royaume et à sa capacité d'adaptation aux défis climatiques et démographiques.