Hanane Mansouri, députée de l'Isère, a formellement demandé, par le biais d'un courrier adressé à la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, la suppression du «groupe d'étude parlementaire sur le Sahara occidental», présidé par Jean-Paul Lecoq. Cette démarche intervient dans un contexte diplomatique où la position officielle de la France a clairement évolué en faveur du Maroc. Dans sa demande, Mme Mansouri rappelle que, depuis août 2024, «la France a réaffirmé son soutien à l'unité territoriale du Maroc, une position confirmée par le président [Emmanuel Macron] lors de son déplacement [à Rabat].» Elle estime que ce changement de position «rend obsolète le groupe d'étude parlementaire consacré au Sahara occidental.» En effet, la députée souligne que le présence de ce groupe pourrait créer des malentendus avec le Maroc, partenaire stratégique historique de la France. Elle indique que «le maintien d'un groupe d'étude dédié au Sahara occidental au sein de l'Assemblée nationale serait désormais en contradiction avec la position officielle de la France et risquerait de nourrir des incompréhensions avec nos partenaires marocains.» Elle poursuit : «Cette reconnaissance, constructive et visant à soutenir une solution politique pérenne dans la région, reflète une approche réaliste et conforme à une dynamique internationale croissante.» Selon Mme Mansouri, le groupe d'étude n'a plus raison d'être à la lumière de ces récentes évolutions diplomatiques. Elle invite donc la présidente de l'Assemblée nationale à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à l'existence de ce groupe, dont l'objet apparaît désormais caduc. En concluant sa demande, la députée souligne l'importance de respecter les évolutions diplomatiques et les enjeux stratégiques entre la France et le Maroc. Pour rappel, le groupe compte parmi ses membres Mounir Belhamiti, Véronique Besse, Virginie Duby-Muller, Tematai Le Gayic, Nicole Le Peih, Vincent Rolland et Aurélien Taché.