La justice marocaine a prononcé, jeudi 26 décembre, une peine de six mois de prison avec sursis à l'encontre de treize membres d'un collectif politisé, reconnus coupables d'avoir organisé et participé à des manifestations non autorisées devant un établissement de la chaîne Carrefour. Ces individus, accusés de «participation à une manifestation interdite» et, pour l'un d'eux, d'«incitation à se rassembler», ont défié les principes fondamentaux de l'ordre public en s'illustrant par des comportements provocateurs. Leur prétendu engagement pour une cause légitime s'est mué en actes perturbateurs, au mépris des lois qui encadrent la liberté d'expression et les rassemblements pacifiques. Les faits remontent au 25 novembre 2023, lorsque les forces de l'ordre ont été amenées à disperser un attroupement non déclaré devant le magasin en question. Les manifestants ont notamment utilisé des équipements sonores et des banderoles interdites, poussant les autorités à procéder à leur confiscation. Ces agissements ont également donné lieu à des scènes de désordre, qui ont perturbé la tranquillité publique et porté atteinte à la stabilité d'un espace urbain soumis à des règles strictes. En réponse aux accusations formulées à leur encontre, les prévenus ont invoqué «un militantisme politique», que les autorités judiciaires ont qualifié d'instrumentalisation abusive des droits fondamentaux. Cette condamnation rappelle l'importance de respecter les cadres légaux, garants d'un équilibre entre liberté d'expression et préservation de la sécurité collective.