Plusieurs mis en cause dans les derniers événements de Laâyoune ont vu leurs peines réduites. Des réclusions de 15 à 20 ans ont été remplacées par des peines de 2 à 6 ans de prison. La chambre criminelle (2° degré) près la Cour d'appel de Laâyoune a procédé à des réductions de peine de plusieurs détenus impliqués dans les actes de vandalisme commis dernièrement à Laâyoune, rapporte la MAP. Des peines qui ont été de 15 à 20 ans de réclusion ont été réduites à des peines allant de 2 à 6 ans de prison. Mohamed Salem Bouaâmid qui a été condamné en premier degré à 15 ans d'emprisonnement a vu sa peine réduite à 3 ans de prison ferme. La peine prononcée à l'encontre de Ayoub Lahbib a été, elle, réduite à un an avec sursis, assortie d'une amende de 500 DH. Quatre autre personnes ont bénéficié d'une réduction de peine. Ils n'ont écopé finalement que de 4 ans de prison ferme. Il s'agit des dénommés Sidi Ahmed Aâlouat, El Hafed Toubbali, Ahmadi El Kercha et Baba Larbi. Abdelaziz Adday a, lui, vu sa peine écourtée à 2 ans de prison ferme. Une peine limitée à un an de prison ferme a été requise à l'encontre de Lamine Badda et de Bouchama Neffaâ. S'agissant des peines prononcées à l'encontre de Bachir Yayah et Lhoucine Ndour, elles ont été réduites à 4 ans de prison ferme pour chacun d'eux. Ces derniers avaient été inculpés de destruction de la voie publique au moyen de matière explosive. En outre, une peine de 6 ans de prison ferme a été retenue à l'encontre de Hassan Hirech. Pour sa part, Moulay Omar Daoudi, dont la peine prononcée en premier degré a de 15 ans, a été finalement condamné à seulement 3 ans de prison ferme. Par ailleurs, selon la MAP, la chambre criminelle près le tribunal de première instance de Laâyoune a pour sa part prononcé une condamnation de 2 ans de prison avec sursis à l'encontre de Hamou Rahhali. L'accusé est poursuivi notamment pour constitution de bande criminelle, pose d'une charge explosive dans la voie publique, désobéissance et destruction de biens d'utilité publique. Il faut noter que les accusés ont le droit de faire appel dans un délai de 10 jours. Les évènements de Laâyoune ont débuté avec le transfert d'un détenu de droit commun vers la prison d'Aït Melloul. Le suspect n'était autre qu'un dealer notoire. On lui doit une «bonne» réputation pour ses activités dans les réseaux d'immigration clandestine. Il avait été auparavant condamné à une peine de 12 ans de prison. Ce transfert a été une occasion pour certain d'en faire un « héros » tout en semant le trouble. Un trouble que les séparatistes ont créé pour nuire à l'unité territoriale du Royaume et par la même occasion donner une image fausse du Maroc faisant croire que c'est un pays dont la liberté d'expression est bafouée. Les troubles avaient éclaté dans le quartier «Maâtallah». Des individus se sont attroupés sur la voie publique perturbant la circulation et se livrant à des actes de vandalisme contre les biens d'utilité publique. Ils se sont ensuite attaqués aux forces de l'ordre par l'usage de projectiles et notamment de cocktails Molotov et de bonbonnes de gaz butane. Pour mettre fin à cette agitation, les forces de l'ordre ont entrepris d'intervenir et de ramener le calme dans le quartier. Plusieurs membres des forces de l'ordre s'en sortirent avec de graves blessures.