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Algérie : un système jusqu'au-boutiste
Publié dans Barlamane le 15 - 07 - 2023

Il ne me semble pas que le régime algérien soit prêt à revoir la stratégie politique et diplomatique qui l'a conduit tout droit à la déroute et à l'isolement au niveau régional et international.
Il reste l'un des plus anciens pseudo-pays socialistes ou «révolutionnaires» arabes à fonder son existence sur l'histoire et le passé, d'ailleurs très courts, de «l'héroïsme» du peuple algérien contre le colonialisme français, qui aura duré au tout et pour tout 8 ans (1954-1962) sur une longue occupation de presque un demi millénaire (450 ans), où l'Algérie n'a jamais existé en tant que nation et encore moins en tant qu'Etat.
Il ne me semble pas que le régime militaire algérien soit prêt à revoir sa copie, concernant le voisinage marocain, non pas par fidélité à certains principes révolus, qui servirent plus de slogans vides de contenus que d'idéaux d'équité et de justice, mais au «nif» algérien ou comme dit un adage marocain à propos des Algériens «Aachra fi aaquel» (il faut réunir dix algériens pour former une raison, une logique, un esprit sain » , ou encore «maaza walaw taret » (ça ne peut être qu'une chèvre même si elle vole » (entêtement jusqu'à la dérision).
Je ne pense pas que la junte militaire algérienne, qui a exécuté 200.000 Algériens ou plus, en dix ans, qui s'ajoutent aux Moujahidines, qui sont tantôt 1,5 million tantôt 6 millions, selon les circonstances, puisse être prête à revoir sa position, ou plutôt à reconnaitre les torts causés au Maroc, par la pseudo-révolution algérienne, avant même l'indépendance de l'Algérie.
Je ne pense pas également que la junte militaire algérienne, qui est aux commandes de ce pays depuis toujours, instaurant un système totalitaire, opposé à la démocratie et à la liberté, soit également prête à reconnaitre officiellement et publiquement les torts commis contre le Royaume du Maroc en 1975, lorsque le dictateur Boumediene renia ses engagements solennels sur la décolonisation du Sahara devant les chefs d'Etat africains (Rabat 1972), pour imaginer le scénario néfaste d'un pseudo mouvement de libération et d'une république fantoche, domiciliée à Tindouf, et faire, pire encore, la guerre ouverte et directe au Royaume, dans laquelle furent engagés physiquement les chefs successifs de l'armée, à commencer par Khaled Nezzar et ses successeurs.
Je ne pense pas par ailleurs que les généraux qui ont froidement exécuté le président Boudiaf, parce qu'il entendait publiquement mettre fin aux chimères des généraux sur la question du Sahara, soient disposés à reconnaitre les crimes commis par leur ancien chef, le dictateur Boumediene, qui expulsa, manu militari, le jour de l'Aid Al Adha, 350.000 marocains d'Algérie, au nom des grands principes qu'il revendiquait de «fraternité » maghrébine, au nom « des peuples » du Maghreb, parce que, lui, ne reconnaissait, apparemment, que les peuples.
Jamais, la dictature militaire, ni la presse à ses ordres, n'avaient présenté leur «pardon» au peuple marocain à ce sujet, qui est passible des crimes contre l'humanité, devant la Cour pénale internationale, alors que les diplomates « chevronnés » algériens avaient exigé du Maroc des excuses, après les simples contrôles d'identité des Algériens, séjournant au Maroc, lors de l'attentat de Marrakech, de surcroit commandité et exécuté de bout en bout par les services de renseignements algériens (1994).
Je ne pense pas du tout que la junte militaire algérienne, qui tient à perpétuer ses privilèges et ses Commissions (marchés juteux de l'armement) puisse renoncer à la position de leadership qui a été la sienne, dans l'architecture du système opaque de ce pays, et opter pour la démocratisation du pays, sans risquer de signer l'acte de sa mort et son démantèlement, pour sa responsabilité sans partage dans la déroute de l'(Algérie) sur tous les plans, en dépit des richesses du sous sol.
Je ne pense pas enfin que la junte militaire algérienne puisse un jour céder la gouvernance du pays à des démocrates, pour s'inscrire dans les mutations mondiales, ou prendre audacieusement la décision de refouler les pensionnaires des camps de Tindouf vers leurs pays d'origine dont le Royaume, pour se libérer de ce lourd héritage encombrant du dictateur Boumediene, sans risquer de perdre sa position dans l'architecture du système politique actuel.
Certes, le peuple algérien n'aura aucun regret de pouvoir se libérer de la propagande et du discours démagogique du régime sur l'autodétermination des peuples car s'il y a un peuple au Maghreb qui doit avoir la priorité dans l'autodétermination, c'est bien le peuple algérien,, pour s'affranchir du joug de l'armée.
*journaliste et écrivain


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