La Première ministre rencontrera son homologue algérien Aïmene Benabderrahmane alors que la France a d'énormes doutes sur l'approvisionnement en gaz et en électricité et examine les scénarios afin d'éviter les pénuries, dont un soutien algérien qui n'arrive toujours pas. La Première ministre française Elisabeth Borne se rendra en Algérie les 9 et 10 octobre pour tenir avec son homologue algérien Aïmene Benabderrahmane, un comité intergouvernemental. En toile de fond de cette visite, la gaz algérien, objet des convoitise d'une France qui redoute un dur hiver Les flux de gaz en provenance de Russie se sont taris et Paris se prépare en rétorsion aux sanctions prises contre Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février. Le géant Gazprom a ainsi annoncé récemment la fin de ses livraisons à Engie. Ces derniers jours, un Conseil de défense présidé par Macron a rassemblé les ministres compétents sur le dossier énergétique, à l'heure du tarissement des flux de gaz russe, et d'une forte indisponibilité du parc nucléaire français. Des annonces seront faites «prochainement» sur une possible augmentation des livraisons de gaz algérien en direction de la France, en pleine crise énergétique alimentée par la guerre en Ukraine, avait aussi précisé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran au lendemain de la visite d'Emmanuel Macron en Algérie, qui s'était félicité qu'Alger aide «à la diversification» des approvisionnements en gaz de l'Europe. Mais, dans les faits, l'Algérie est réticente à offrir à Paris son gaz.