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Maroc : Forbidden Stories attribue à un détenu une enquête rédigée avec des éléments biaisés et rebattus
Publié dans Barlamane le 19 - 09 - 2022

Un mauvais film. Omar Radi, condamné à six ans de prison dans une double affaire d'espionnage et de viol, devient, par pur hasard, l'auteur d'une enquête qu'il n'a jamais entamée. Retour sur une supercherie destinée à intimider avant tout.
Le tour de passe-passe est mal ficelé. Omar Radi, qui faisait l'objet de lourdes accusations d'«atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat [en relation avec des agents étrangers] des intelligences ayant pour but de nuire à la situation diplomatique du Maroc», d'«atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat [en recevant une rémunération étrangère] pour [...] ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l'Etat et aux institutions du peuple marocain», d'«attentat à la pudeur avec violence», de viol, d'infraction au code général des impôts marocain et d'évasion fiscale, devient, soudain, l'auteur d'une «enquête inachevée.» Aucune mouture du premier volet «des investigations» d'Omar Radi n'a été diffusée, d'après nos informations.
Derrière ce énième stratagème : Forbidden Stories, qui prétend, cette fois, s'intéresser à «la prédation foncière» au Maroc, en usant énergiquement des mêmes procédés de polémique. Le texte a été rédigé par Cécile Andrzejewski, une journaliste militante qui dénonce à longueur d'articles les violences sexuelles, les violences conjugales, les «féminicides», etc. Dans l'article, elle résume en vingt-cinq mots l'affaire du viol contre Omar Radi, en écrasant sa plaignante : «Dans la première affaire (celle du viol), une ex-collègue du journal Le Desk l'accuse de l'avoir violée, en juillet 2020. Lui conteste les faits, parlant d'une relation consentie.»
Renvoyer dos à dos le bourreau et sa victime quand on est militante des droits des femmes est, pour le moins, atterrant, voire scandaleux.
L'enquête elle-même est du remâché : le cas des terres d'Ouled Sbita, où l'aménagement territorial dans les périphéries des grandes villes provoque, parfois, contestations et doléances des habitants. Une confiscation d'intérêts particuliers pour des projets déclarés d'intérêt général ? La formule est grotesque, mais le sujet, sérieux, est débattu en toute transparence au sein des autorités. Les interactions entre les différents protagonistes de ce genre de projets, et le Plan d'aménagement spécial (PAS) protège et les maîtres d'ouvrage et les habitants, qui se saisissent de ce dispositif pour faire valoir leurs droits et défendre leurs intérêts.
Ce qui déplaît à Forbbiden Stories, c'est l'évolution constante des effets des stratégies sectorielles de l'Etat marocain. Le processus tendant à dessaisir les communautés au profit de l'Etat et du privé, du droit de propriété effectif sur un bien déclaré comme collectif obéit à des règles très strictes avec la contribution transparente et consensuelle d'acteurs endogènes et ou exogènes aux populations concernées.
Il est à rappeler que le statut juridique de propriété collective a été introduit par les administrateurs du protectorat français par un décret qui reconnaît aux «collectivités ethniques», notion vaguement précisée — le droit de propriété sur des terres qu'elles possédaient ou exploitaient auparavant. Le texte s'arrête timidement sur la période coloniale (1912-1956) et les intrications entre le droit coutumier qui puiserait sa source dans la tradition et le droit positif qui renvoie à l'Etat moderne dans ce sujet. Les territoires exploités de manière collective placées sous la tutelle des autorités coloniales, exploitées abusivement, est un point sur lequel la France devra se prononcer.
Forbidden Stories est mal préparée à entendre de justes paroles sur la réalité marocaine, d'où cet acharnement hideux contre le royaume. Un insupportable bruit de ferraille, au milieu de l'erreur et du mensonge. Dans l'article, on apprend également que l'offense aux grands corps publics et la diffamation des personnes en place ne méritent pas d'être punies.
L'Etat profond français, face à qui Emmanuel Macron n'y peut rien, tout comme ses prédécesseurs et ses successeurs, n'arrive pas à comprendre que le Maroc ne cédera point au chantage. L'époque du pré carré français et de Focard est à jamais révolue. Le déclin de la France, rejet de l'Hexagone par les populations au Mali, au Burkina Faso, au Niger, de la république de Centre Afrique et ailleurs doit inciter les architectes de la politique africaine de la France à une mise à jour qui tuent compte des nouvelles réalités.


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