L'armée malienne a annoncé vendredi matin avoir repoussé une attaque terroriste avec deux véhicules piégés contre la caserne de Kati, ville-garnison dans la proche banlieue de Bamako, assurant que » la situation est sous contrôle ». « Les Forces Armées maliennes ont vigoureusement repoussé une attaque terroriste contre la caserne de Kati. c'était tôt ce matin aux environs de 05h00 avec 02 véhicules piégés bourrés d'explosifs. Le bilan provisoire est de 02 assaillants neutralisés », indique l'armée dans un communiqué, ajoutant que « la situation est sous contrôle et le ratissage est en cours pour débusquer les auteurs et leurs complices ». « Le Chef d'Etat-Major général des Armées rassure les populations de vaquer à leurs occupations habituelles », poursuit l'armée malienne précisant qu'elle « reviendra largement » sur cette attaque dans un prochain communiqué. Jeudi soir, l'armée malienne a annoncé la mort de trois soldats et de trois terroristes, au cours d'une série d'attaques perpétrées dans le centre et l'ouest du pays. Dans un communiqué, l'armée a imputé les attaques de jeudi matin à la Katiba Macina, affiliée au groupe terroriste Al-Qaïda. A Douentza au centre du pays, une attaque au véhicule piégé suivie de tirs dirigés contre un poste militaire vers 6H30 (locales et GMT), a fait un mort et 13 blessés parmi les soldats, et trois morts parmi les assaillants, a indiqué l'armée dans ce communiqué. A Kolokani, à 120 km au nord de Bamako, « aux environs de 05h30, des attaques complexes et simultanées ont visé le détachement de la Force antiterroriste et la Brigade territoriale de la gendarmerie », faisant deux morts et trois blessés parmi les soldats. D'autres attaques ont été enregistrées dans les localités de Koro, Ségou, Bapho et Mopti, sans faire de victimes, selon la même source. Depuis 2012, le Mali fait face à des insurrections indépendantistes, des incursions djihadistes et des violences intercommunautaires ayant fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.