Sultana Khaya, qui se dit en permanence victime d'«agressions», est membre de l'Isacom, une organisation fondée en 2020 par les services algériens. La commission centrale du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), dépêchée à Boujdour dans le cadre d'une mission d'évaluation et d'enquête au sujet des allégations mensongères de la séparatiste Sultana Khaya s'est vu refuser, aujourd'hui, par celle-ci tout contact avec elle. La séparatiste a rejeté en bloc toute interaction avec les membres de la délégation précitée, arguant «qu'elle ne reconnaît pas la légitimité des instances marocaines». Elle a scandé depuis son domicile à Boujdour des slogans séparatistes et hissé «l'emblème» des milices du Polisario. La délégation était composée de : Abdelmjid Belghzal, conseiller de la présidente du CNDH. Taoufiq Al Bardiji, Président de la commission régionale du CNDH de Laâyoune. Mourad Erraghib, chef du cabinet de la présidente du CNDH, Abderrafie Hamdi, directeur du monitoring et de la protection des droits de l'homme au CNDH, Fadila Ait Boughima, docteur, professeure et spécialiste en médecine légale. Le refus de la séparatiste de tout contact avec cette commission jette une lumière crue sur les aspects purement politiques et séparatistes de son pseudo-militantisme encouragé et financé par des parties étrangères.