Le programme « Dirha Gha Zwina » [ NDLR, Tout finit par se savoir], diffusé hebdomadairement sur la chaîne YouTube officielle de Barlamane.com, révèle et soulève des débats et controverses sur les dossiers chauds de personnalités publiques. Dans l'épisode du jour intitulé « Dirha Gha Zwina... le gouvernement a soufflé 100 bougies... qu'a-t-il réalisé ? » Badria Atallah parle non seulement du bilan des 100 jours du gouvernement mais aussi du passage à la télévision d' Aziz Akhannouch, pour le défendre. Badria décrit le gouvernement d'Aziz Akhannouch comme « un gouvernement marqué par de nombreuses erreurs, des choix aléatoires et beaucoup d'incompétence à l'exception de quelques ministres ». À cet égard, Badria a évoqué le silence de Nizar Baraka qui s'apparente à un calme avant la tempête. Elle a également évoqué les scandales du ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi qu'elle soupçonne de préparer un coup à Akhannouch. Badria a, photos à l'appui, déclaré que Ouahbi donne le mauvais exemple au vu de son manque d'engagement répétitif envers les mesures préventives (non-port du masque dans de nombreuses rencontres avec des responsables qui eux le portaient), ainsi que ses autres scandales précédemment évoqués dans l'émission (affaire des chaussettes à titre d'exemple). Aziz Akhannouch, poursuit-elle, se présente comme un modèle de mauvaise gestion des affaires gouvernementales ainsi que Barlamane.com l'avait exposé à plusieurs reprises dans ses articles. Parmi les ministres au rendement faible et discutable pendant cette période, se trouvent en pole position, la ministre du Tourisme Fatima Al-Zahra Ammor au scandaleux voyage avec ses 40 compagnons en Espagne, la ministre des Finances Nadia Fettah Alaoui et la ministre de l'Urbanisme Fatima-Zahra Mansouri. Atallah qualifie ce gouvernement de « chacun pour soi ». Elle s'est ensuite adressée à Aziz Akhannouch en lui disant que l'exercice télévisé auquel il s'est prêté mercredi soir tard, devait également répondre aux questions des médias. N'ayant pas répondu à l'une d'entre elles qu'elle lui avait précédemment posées, elle lui a demander de nouveau de se prononcer sur l'important prêt financier à Sound Energy qu'il lui a octroyé (bien qu'il ne soit pas à la tête d'une banque) pour investir à Tendrara. Elle lui rappelle que cette information diffusée par la presse internationale a été publiée sur le site de ladite société dans un communiqué, avant de le supprimer. Plus encore elle, lui demande de divulguer la date à laquelle cette opération a été réalisée : avant ou après avoir été nommé Chef de gouvernement ? Tout en commentant sur le dangereux mariage de la politique et des affaires. Badria Atallah rappelle à Aziz Akhannouch qu'elle a salué l'intervention du gouvernement pour promouvoir le secteur du tourisme et le lancement du programme Awrach. Mais elle estime que ces actions ne doivent pas lui faire oublier les signes effrayants de sécheresse pour les agriculteurs et les éleveurs. Concluant sur le passage télévisé du 19 janvier, tard dans la nuit (à 22h), Badria a souligné que choisir une heure hors celles de grande écoute traduisait son envie de se cacher. Il s'y est d'ailleurs noyé en généralités et erreurs fatales (sans oublier celles de langue) malgré ses esquives de certaines questions. Les problèmes de cherté de la vie n'en restent pas moins évidents. Badria Atallah lui a reproché de ne pas avoir accordé son interview à Medi1 TV également privilégiant 2M et Al Oula, pour des raisons connues de lui mais pas uniquement.