Beaucoup de choses ont été dites sur les résultats des élections du 8 septembre dernier, surtout au sein du PJD et du RNI. On a entendu ici et là des voix s'élever pour tirer à elles la couverture du succès ou pour affirmer être derrière l'échec du PJD. Badria Atallah animatrice de la célèbre séquence hebdomadaire « Dirha Gha Zwina » [NDLR, Tout finit par se savoir] diffusée par Barlamane.com sur sa chaîne Youtube, fait le point. La réalité, explique Badria Atallah, est que ce sont les Marocains qui ont voté pour le RNI comme ils l'avaient fait antérieurement pour le PJD par deux fois, car ce dernier les avaient convaincu que c'étaient certaines résistances qui ne les avaient pas laissé travailler pleinement la première fois. .Une fois qu'ils ont été acculés devant leur incompétence, c'est le peuple qui les a poussé vers la porte de sortie. Badria Attalah rappelle qu'à l'époque où certains responsables et politiciens fermaient les yeux devant les irrégularités et défaut de gestion de la chose publique par le PJD, car leurs intérêts personnels étaient en jeu, Barlamane.com a toujours éclairé l'opinion publique de manière claire et sans faille pour accomplir sa mission journalistique, consciencieusement et avec responsabilité. Nous faisons de même avec ce nouveau gouvernement formé du RNI, du PI et du PAM., précise-t-elle, car « nous ne croyons qu'en la vérité ». Dans cette optique, Barlamane.com a publié plusieurs scoops sur le PJD et a révélé de nombreux scandales qui l'ont entaché, liés à la corruption et autres affaires de mœurs. Ce travail journalistique a aidé l'opinion publique à ouvrir les yeux sur la réalité de ce parti et de ses membres ainsi qu'à changer d' avis sur eux. A titre d'exemple, Badria Atallah évoque le cas « Amina Maalainine » qui donnait des leçons de mœurs et tentait d'imposer une éducation islamique salafiste rigoriste. Barlamane.com a répondu à ses prêches en publiant une photo où on l'a voit danser devant le moulin rouge à Paris, sans voile. Beaucoup ne nous ont pas cru, rappelle Atalah : Amina Maalainine a démenti Barlamane.com, soutenant qu'il s'agissait de montage et de faux. Mais Barlamane.com a persisté dans d'autres articles et elle, de son côté a également persisté dans son mensonge. Suite à quoi Barlamane.com a publié d'autres photos d'elle sans voile, menant une vie loin de l'austérité qu'elle préconise pour ses concitoyens au Maroc, et a rétorqué que l'expertise des photos ou la justice peuvent trancher pour savoir qui fabule de Barlamane.com ou de Amina Maalainine. C'est à cpartir de ce moment qu'elle n'a plus parlé de ce sujet. Barlamane.com de son côté a respecté sa reconnaissance silencieuse des faits et n'a plus évoqué ce sujet non plus. Mustapha Ramid, le « Tarzan » du PJD est , lui par contre, monté au créneau et trainé Amina Maalainine dans la boue. Barlamane.com, pour montrer son hypocrisie, a publié une information sur ses soirées dans un cabaret de la capitale. La réaction de Ramid a été de nier en bloc et de traîner Barlamane.com devant la justice. « Quand nous avons montré nos preuves, ses avocats ont affirmé au juge que Ramid y était pour déjeuner... en pleine soirée dansante », révèle Badria Atallah. Dans le contexte des frasques des pjdistes, Atallah évoque Omar Benhammad et Fatima Nejjar, prédicateurs rigoristes du MUR, l'aile religieuse dure du PJD, interdisant toute sortes de relations et de comportements en société et en privé. Barlamane.com a publié l'information de leur relation amoureuse et leurs ébats publics sur la plage de la Mansouria. Là encore au début du scandale personne n'a voulu y croire. Il en a été de même pour le couple de ministres adultérin à l'époque El Habib Choubani et Soumia Benkhaldoun, qui a fini par se marier quand Barlamane.com a révélé leur avenure. Yatim, ex ministre de l'Emploi pensait échapper, à tort, aux regards du public en voyageant à l'étranger avec sa dulcinée. Ces cas n'étaient pas les seuls scandales sexuels du PJD, parti qui a montré le peu de cas qu'il faisait des mœurs dans la pratique alors que son idéologie est rigoriste et extrême. Barlamane.com a publié ces affaires de mœurs pour mettre en évidence la manière dont les dirigeants du PJD ont profité d'un discours idéologique aux antipodes de leurs convictions réelles et de leur train de vie, pour gouverner le pays. Toutes ces personnes, au moment de se défendre au vu des informations publiées par Barlamane.com, ont accusé le média d'être un service de renseignements, alors que « nous fonctionnons comme tout organe de presse qui cherche l'information et mène ses enquêtes selon des procédés journalistiques afin de dévoiler les dessous de certaines affaires et de montrer le véritable visage de responsables aux commandes » explique Badria Atallah. Certes, poursuit l'animatrice «nous n'avons pas épargné certains comme El Habib Choubani qui est resté président du conseil régional du Draa-Tafilalet. En tant que tel, il a continué sa mauvaise gestion ainsi qu'à faire main basse sur les marchés de la région tout en exploitatant sa fonction à des fins personnelles. A titre d'exemple, il a usé de son poste pour ouvrir une route permettant l'accès à sa ferme, il a été au cœur du scandale des dattes impropres à la consommation, pour ne citer que ces cas. Quand il a voulu bloquer les projets royaux, nous l'avons mis devant ses responsabilités et face aux dérives de sa gestion publique, dont les combines défavorisant la population de la région. Maintenant qu'il n'est plus responsable du conseil de la région, nous ne nous intéressons plus à son cas, spécifie Atallah. Ramid, rappelet-elle, « qui nous avait trainé devant les tribunaux, ne payait pas les cotisations de feue sa secrétaire Jamila Bichr à la CNSS ». Barlaamne.com a également dévoilé le plus grand scandale commis par un ministre de l'emploi sensé, vu l'essence de son poste, protéger les travailleurs : Mohamed Amekraz qui ne payait aucune cotisation sociale pour aucun des employés dans son cabinet d'avocat. Barlmane.com a continué à dévoiler les scandales de ce parti qui se disait honnête et anti-corruption. Ainsi le ministre de la communication Mustapha Khalfi a été éclaboussé par le scandale d'émission de chèques sans provision de son épouse. Celle-là même qui distribuait des cartes de visites portant la mention suivante : madame Baba Ahmed Fatim Zahra, épouse de Mustapha Khalfi, ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile. Cette dame est également tristement célèbre par l'accident qu'elle a fait au volant d'une voiture «M rouge », à savoir un véhicule du ministère. Son ministre de mari a lui aussi fait un accident et s'est permis d'accompagner à l'hôpital la victime comme s'il était ambulancier, sans respect des procédures de sécurité. Barlamane.com a continué à faire son travail journalistique malgré la pression des procès, le retrait de publicités de certains annonceurs et autres obstacles comme ceux liés au retrait de papiers administratifs dans les municipalités dirigées par le PJD, sans compter les blocages pour la subvention de l'Etat aux médias. Barlamane.com également dévoilé le montant de la mensualité très confortable dont bénéficie Abdel Ilah benkiran -qui s'apparente à une rente- quand il a pris sa retraite anticipée en quittant son poste de chef de gouvernement en 2016. « Il a démenti l'information et nous a pointé dans ses live sur les réseaux sociaux. Mais nous avons publié le dahir charif qui mentionne sa retraite. Et c'est là qu'il a reconnu avoir « oublié » d'en informer l'opinion publique. Nous lui avons rappelé dans nos articles à quel point il se plaignait de ne pouvoir faire des travaux chez lui dans sa cuisine et chambre à coucher ou de n'avoir pas les moyens de voyager si le roi ne lui avait pas offert un voyage en famille en Turquie. Une vraie Cosette, à l'entendre ! Alors que sa retraite très confortable lui vient de l'effort du contribuable »., relève Badria Atallah. Barlamane.com est le seul média à être allé aussi loin dans les enquêtes sur la gestion de la chose publique par le PJD à travers des centaines d'articles documentés. « Nous sommes fiers du bon travail accompli d'information de nos concitoyens, rétribution qui vaut tous les sacrifices et pressions subies », déclare Badria Atallah. Ainsi, commente l'animatrice, il convient de rappeler à Akhannouch que ce sont les Marocains qui se débarrassés du PJD et que le mérite ne lui revient certainement pas. De même qu'il faut qu'il sache qu'il aura le même destin, souligne-t-elle, s'il ne tient pas les promesses qu'il a faites aux Marocains. Quant à Ouahbi, avance-t-elle, il faut qu'il apprenne à mesurer ses dires, car « nous accomplirons notre mission journalistique le cas échéant. Preuve en est, un courrier qu'il s'adresse à lui-même : le ministre de la Justice Ouahbi écrit à Ouahbi, maire de Taroudant. M. Ouahbi, le ministre dit à l'autre Ouahbi que ses services ont choisi un terrain pour y construire un tribunal. En ce sens, Ouahbi sollicite Ouahbi pour son accord pour ce projet. En conclusion, Ouhabi remercie formellement Ouahbi de son aide précieuse. Monsieur Ouahbi était extrêmement poli avec Monsieur Ouahbi ». Badria Atallah apostrophe alors Ouahbi en lui disant : « Qui parle à sa propre personne de cette manière Monsieur Ouahbi ? on va vous laisser répondre à cette question, car pour ma part la bienséance m'impose le silence. « Puis elle conclut en s'adressant à Akhannouch : « on vous avait prévenu que vous alliez avoir des surprises avec Ouahbi ».