Le groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR) composé essentiellement de députés du Parti communiste français (PCF) et des Verts a invité Oubi Bouchraya, criminel issu du Front Polisario, à s'exprimer au sein de l'Assemblée nationale. Provocation éhontée. L'Assemblée nationale française a été profanée le 6 janvier, à travers les intrigues du lobby algérien qui a permis au dénommé Oubi Bouchraya Bachit et à Claude Mangin, épouse du criminel sanguinaire Naâma Asfari, d'intervenir oralement pendant cinq minutes chacun au sein au ce lieu jadis inviolable. Oubi Bouchraya Bachir a oscillé, dans sa prise de parole, entre récriminations, mensonges, et approximations, tout en ressassant exactement les éléments de langage des services de renseignements algériens : «la guerre a malheureusement repris au Sahara occidental», «la France a non seulement failli à ses obligations en matière de droit international, mais elle a aussi clairement soutenu et encouragé le Maroc à se rebeller contre la légalité internationale», «À l'intérieur comme à l'extérieur du Conseil de sécurité, la France a soutenu le Maroc dans son rejet du référendum, a défendu la proposition unilatérale du Maroc relative à l'autonomie», «la France agit en leader au sein de l'Union européenne pour contourner les différentes décisions de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE).» Le responsable du Polisario a critiqué la «position immuable de la France qui favorise le Maroc au détriment des intérêts des autres pays de la région.» Pour lui, «ce copinage a mis le Maroc sur la voie de l'arrogance, le conduisant à être intransigeant, extrémiste et belliqueux, et à ramener le conflit aux affrontements militaires. Peut-être même rumine-t-il des plans qui pourraient conduire toute la région vers une situation irréparable.» On croit entendre le général sanguinaire Saïd Chengriha dans un de ses discours complotistes. «Qui est responsable de l'échec du processus de paix ? Certainement pas le Front Polisario», tonne Oubi Bouchraya Bachir qui prétend que la «proposition marocaine de l'autonomie n'est pas une solution de compromis» pour l'unique raison qu'elle est fondée «sur le postulat que la souveraineté sur le Sahara occidental appartient au Maroc.» La véritable solution de compromis «est celle qui est conforme au droit d'abord et à la démocratie ensuite : c'est la solution référendaire», allègue le responsable du Polisario. Une position que la communauté internationale n'évoque presque plus, puisqu'elle est impossible à établir sur le terrain. Par la suite l'épouse française de Naâma Asfari a pris la parole. Ce dernier est un boucher impitoyable impliqué en 2010 dans l'atroce assassinat de onze hommes des forces marocaines dans le Sahara. Ils avaient été tués et plusieurs dizaines d'autres blessés. Désarmées, certaines victimes avaient été égorgées, sans pitié, ou leur cadavre souillé, selon des vidéos qui avaient choqué l'opinion publique. Pourtant, l'association de défense des droits de l'homme ACAT France et le cabinet Ancile Avocats militent pour le cas de ce criminel. L'Algérie manipule également le cas de Sultana Khaya et de sa famille. Sultana et Luara Khaya sont membres de l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (Isacom), une organisation fondée en 2020 par les renseignements algériens pour défendre le droit à la soi-disant autodétermination de la population sahraouie. Sultana a également obtenu un appartement cossu en Espagne, récompense de son activisme contre le Maroc.