En Algérie, les crises économique et alimentaire ne sont plus à démontrer. Les citoyens déplorent l'insupportable situation qu'ils subissent tous les jours, sommant par tous les moyens les autorités à réagir, mais en vain. En ce sens, le journaliste Smaïl Rouha a mis l'accent sur les grandes pénuries de denrées alimentaires ainsi que le recul substantiel du pouvoir d'achat, auxquels font face les citoyens algériens. Il a avancé que « le début d'année risque d'être douloureux », tout en précisant qu'après « la hausse du prix du poulet, la pénurie du lait en sachet subventionné et de l'huile de table, et l'incroyable bataille autour de la pomme de terre, la crise du pain pointe du nez ». Il a également évoqué « la levée des subventions sur les produits de première nécessité, abordée dans le cadre de la loi des finances 2022 », en ajoutant « qu'au lieu de réguler et de prendre les mesures nécessaires afin d'arranger la situation, on préfèrera pointer du doigt les spéculateurs ainsi que les prétendues fake news véhiculées par les réseaux sociaux numériques ». Le journaliste a dénoncé les fausses promesses de Kamel Rezig, ministre du Commerce, tout en affirmant « qu'en réalité, la crise est due à l'absence de chaîne économique régulée et organisée par le ministère du Commerce ».