Arrêté à Bilbao le 30 mars 2021, Fayçal al-Bahloul, alias «Boukhnouna» a été refoulé vers le Maroc le 16 novembre. Visé par deux mandats d'arrêt émis par la justice marocaine, le séparatiste Fayçal al-Bahloul, a finalement été expulsé par les autorités espagnoles vers le Maroc, le 16 novembre. Ce vendredi 24 décembre, le tribunal correctionnel d'Ain Sebaa l'a condamné à deux ans de prison et 1 000 dirhams d'amende. À son arrivée à l'aéroport Mohammed-V, à Casablanca, il a été placé en état d'arrestation et interrogé par la Brigade nationale de la police judiciaire. Il a comparu devant le Tribunal de première instance d'Aïn Sbaâ, à Casablanca, pour «incitation d'atteindre à la sécurité intérieure de l'Etat», mais aussi «incitation directe et publique à commettre des crimes contre des personnes dépositaires de l'autorité publique, menaces de mort et d'enlèvement, incitation contre l'intégrité territoriale du Royaume, incitation à troubler l'ordre public, insulte et diffamation dirigées contre des institutions constitutionnelles, des corps organisés et des agents publics dans le cadre de l'accomplissement de leurs fonctions, publication et diffusion de fausses nouvelles et faits, incitation à la discrimination et à la haine, etc.» L'Espagne avait arrêté Fayçal al-Bahloul fin mars 2021 en marge d'une opération sécuritaire dans la région basque. les autorités espagnoles le décrivent comme un extrémiste qui «utilise les réseaux sociaux pour inciter à commettre des actions terroristes contre des personnes et des institutions marocaines en Espagne et ailleurs». La plus grande part des interventions d'al-Bahloul sur les réseaux sociaux relève de l'apologie du terrorisme qui consiste à présenter ou commenter favorablement des actes déjà commis contre des intérêts marocains. La provocation au terrorisme, qui est, quant à elle une incitation directe à commettre des actes matériellement déterminés, par exemple viser tel lieu ou telle personnalité, est très présente dans ses harangues.