L'Institut néerlandais de la santé et de l'environnement (RIVM) a annoncé, mardi, avoir détecté le variant Omicron du coronavirus dans deux échantillons prélevés le 19 novembre, avant même que l'Afrique du Sud ne rapporte à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avoir découvert cette nouvelle souche. Dans un communiqué, le RIVM précise avoir « détecté le variant Omicron dans deux échantillons de test qui avaient déjà été prélevés aux Pays-Bas (…) les 19 et 23 novembre 2021 ». L'Institut ajoute qu'il n'est pas encore possible de savoir « si les personnes concernées (…) se sont également rendues en Afrique australe », notant que les personnes testées avaient été informées et que les services de santé municipaux avaient commencé à enquêter sur leurs contacts. « Au cours de la période à venir, diverses études seront menées sur la diffusion du variant Omicron aux Pays-Bas », a souligné l'institut, relevant qu'il réexaminerait davantage d'échantillons des tests précédents. Les Pays-Bas avaient annoncé lundi que 14 personnes étaient porteuses du variant Omicron dans le pays, figurant toutes parmi les passagers partis d'Afrique du Sud et diagnostiqués positifs au Covid-19 vendredi dernier à leur arrivée à Amsterdam. Le variant Omicron, initialement identifié en Afrique du Sud, présente « un risque très élevé » au niveau mondial, a prévenu lundi l'OMS. Cette nouvelle souche, qui présente un certain nombre de mutations préoccupantes, a poussé de nombreux pays à fermer leurs frontières à l'Afrique australe alors qu'ils venaient parfois à peine de se rouvrir au monde.