La Déclaration de Laâyoune ayant sanctionné le 3e Forum Maroc-Etats insulaires du Pacifique (EIP) qui s'est tenu en 2020, a reconnu la marocanité du Sahara, a souligné, à New York, le représentant permanent adjoint de la Papouasie-Nouvelle-Guinée auprès de l'ONU, Fred Sarufa. S'exprimant devant la 4e Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, le diplomate a indiqué que dans cette Déclaration, les chefs de délégations qui ont participé au Forum ont tenu à réaffirmer l'attachement commun aux principes de l'égalité souveraine, de l'indépendance, et de l'intégrité territoriale des Etats, tout en reconnaissant que la région du Sahara est partie intégrante du Royaume du Maroc. Il a en outre relevé que son pays soutient une solution politique au conflit régional autour du Sahara, qui soit basée sur l'initiative d'autonomie "méritoire" présentée par le Maroc. Le représentant a également mis en avant le processus des tables rondes avec la participation du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du "Polisario", exprimant le soutien de son pays à "ce Momentum" en vue de parvenir à une solution politique acceptée par toutes les parties. Saluant la nomination du nouvel envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, le diplomate a également fait part du "plein" soutien de la Papouasie-Nouvelle-Guinée au processus politique mené sous les auspices du Secrétaire général de l'ONU visant à trouver une solution "mutuellement acceptable et durable" au différend régional autour du Sahara marocain. Il a, de même, mis en exergue l'appui continu du Maroc à la dynamique du développement durable dans la région du Sahara à travers des investissements dans les infrastructures et projets socio-économiques "qui sont en train de transformer la vie quotidienne" dans les provinces du Sud. Il a, par la même, salué les élections "démocratiques" qui se sont déroulées le 8 septembre dernier ainsi que les efforts consentis en matière de lutte contre la pandémie de Covid-19. Le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a, par ailleurs, attiré l'attention de la 4è Commission sur la situation des droits de l'homme dans les camps de Tindouf au Sud-ouest de l'Algérie, appelant à l'enregistrement et au recensement des populations dans ces camps.