Le Comité des 24 des Nations Unies, dont la réunion SE TIENT du 14 au 25 juin 2021 à New York, a été l'occasion pour de nombreux pays de réaffirmer leur soutien au Maroc et à sa cause nationale. Après de nombreux pays qui sont montés au créneau, pour exprimer, de nouveau, leur adhésion à la démarche du Maroc. Nous donnons ci-après la synthèse des interventions du Gabon, de la Gambie, de Sait Lucie, de l'Union des Comores, du Burkina Fasso, de Djibouti et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Gabon : adhésion au modèle de développement au Sahara Le Gabon a exprimé, devant le Comité des 24 des Nations-Unies, « son plein soutien » à l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc comme solution de compromis à la question du Sahara marocain, soulignant que cette approche est en conformité avec le droit international, la Charte des Nations-Unies et les résolutions successives adoptées en la matière par le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale depuis 2007. A cet effet, « nous renouvelons notre indéfectible soutien au processus politique mené sous l'égide du Secrétaire général des Nations-Unies en vue de parvenir à une solution réaliste, pragmatique et durable au différend régional sur le Sahara marocain, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité », a déclaré l'ambassadeur Représentant permanent adjoint du Gabon à l'ONU, Franklin Joachim Makanga. Le Gabon se félicite aussi du processus des tables rondes, avec la participation du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du « polisario », en phase notamment avec la résolution 2548 du Conseil de sécurité d'octobre 2020, a ajouté le diplomate gabonais, tout en appelant le prochain Envoyé personnel du Secrétaire général à s'inscrire dans le prolongement des discussions entamées par son prédécesseur, M. Horst Kohler. «De même, le nouveau Modèle de développement socio-économique du Sahara marocain impulsé par le Maroc depuis 2015, recueille notre pleine adhésion», a fait savoir le diplomate gabonais, précisant que c'est fort de ces progrès significatifs que le Gabon, au même titre que d'autres pays, a ouvert un consulat général au Sahara marocain. M. Makanga a aussi fait part des avancées notables enregistrées par le Maroc dans le domaine des droits de l'Homme, comme cela a été relevé par le Conseil de sécurité dans la résolution 2548. « Il est tout aussi important de relever le strict respect par le Maroc du cessez-le-feu au Sahara, ainsi que son initiative de paix du 13 novembre 2020 visant à assurer la libre circulation dans le passage de Guergarate», a-t-il ajouté, avant d'exprimer la préoccupation du Gabon par les violations des droits fondamentaux dont sont victimes les populations des camps de Tindouf. A cet égard, M. Makanga a indiqué que son pays estime judicieux de procéder à l'enregistrement des populations du camp de Tindouf, conformément au droit international humanitaire, aux recommandations du Secrétaire général de l'ONU ainsi qu'aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité Gambie : soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Maroc Pour sa part, la Gambie a réaffirmé son « plein soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc sur tous ses territoires, y compris le Sahara marocain ». « Le gouvernement de la Gambie reconnaît le principe de souveraineté comme une norme internationale fondamentale qui ne peut être ignorée lors du règlement de ce différend. A cet égard, le gouvernement gambien réaffirme son plein soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc sur tous ses territoires, y compris le Sahara marocain », a déclaré devant le Comité l'ambassadeur Représentant permanent adjoint de la Gambie à l'ONU, Lamin Faati. A ce propos, il a rappelé que son pays a inauguré, en janvier 2020, un Consulat général au Sahara marocain « conformément à cette norme internationale » de souveraineté des Etats sur leur territoire. Evoquant le contexte de la pandémie de Covid-19, le diplomate gambien a tenu à saluer les efforts entrepris par le Maroc pour étendre la campagne nationale de vaccination à l'ensemble de la population du Sahara en vue de lutter et contrôler la pandémie, soulignant que cet acte louable ne surprend personne « car il ne fait que refléter l'engagement de longue date du Maroc en faveur du développement socio-économique de la région du Sahara ». A cet égard, M. Faati a rappelé « les efforts et les investissements consentis par le Maroc en faveur du développement humain de la population du Sahara, notamment à travers le cadre du Nouveau modèle de développement du Sahara marocain lancé en 2015 ». S'agissant du processus politique, la Gambie a réitéré « son plein soutien au processus politique en cours, sous les auspices du Secrétaire général de l'ONU, visant à forger une solution politique fondée sur le réalisme, le compromis et la persévérance pour résoudre ce différend ». A ce propos, le diplomate a souligné que la Gambie « encourage l'examen favorable de l'initiative d'autonomie présentée par le Royaume du Maroc comme une solution de compromis viable », estimant que cette initiative témoigne « d'une forte volonté de résoudre ce différend régional dans le respect du droit international ». M. FAATI a également émis l'espoir que le prochain séminaire régional du C24 s'appuiera sur les acquis du dernier séminaire présentiel de mai 2019, qui a été marqué par la participation des représentants démocratiquement élus de la région du Sahara, et accélérera le rythme du processus politique pour la résolution de ce différend régional Sainte-Lucie se félicite des progrès socio-économique réalisés au Sahara De son côté, Sainte-Lucie a exprimé, devant le même Comité, son soutien à l'initiative d'autonomie comme « solution de compromis » à la question du Sahara marocain. L'initiative marocaine d'autonomie est « conforme au droit international, à la Charte de l'ONU et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale », a tenu à rappeler l'ambassadeur Représentant permanent de Sainte-Lucie à l'ONU, Cosmos Richardson, « Nous nous félicitons également des progrès réalisés en matière de développement socio-économique au Sahara dernièrement grâce aux initiatives du Royaume du Maroc, en particulier le nouveau Modèle de développement qui est axé sur l'élément humain, ainsi que l'accent mis sur la promotion et la protection des droits de l'Homme », a souligné l'ambassadeur. La délégation de Sainte-Lucie a aussi relevé le « changement de dynamique sur le terrain », notant qu'en plus de la récente reconnaissance par les Etats-Unis d'Amérique de la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara, un nombre croissant de pays ont inauguré des Consulats dans la région du Sahara. Et de souligner à cet égard le potentiel de développement économique et social de ces provinces, au profit de la population du Sahara.. Union des Comores : l'autonomie est la solution de compromis A son tour, l'Union des Comores a affirmé, devant le Comité des 24 des Nations-Unies, être « convaincue » que l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc, qui est conforme au droit international et à la Charte des Nations Unies, est « la solution de compromis » au différend régional sur le Sahara marocain. « L'Union des Comores saisit cette opportunité pour saluer les investissements louables, menés par le Royaume du Maroc au Sahara, dans le cadre du modèle de développement du Sahara, lancé en 2015 », a déclaré l'ambassadeur Représentant permanent de l'Union des Comores à l'ONU, Chanfi Issimail. Ce modèle a permis notamment d'autonomiser les populations du Sahara marocain et d'y élever les Indices de développement humain, s'est-il félicité. Il a également salué les « réalisations majeures du Maroc, dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19 au Sahara marocain, relevant que la campagne de vaccination en cours a permis un large accès des populations au vaccin anti-COVID. « C'est pour appuyer les autorités du Royaume du Maroc, pays frère, dans leurs efforts soutenus, d'ouverture de cette région, que le gouvernement de mon pays a pris la décision d'ouvrir un consulat général à Laâyoune, le 18 décembre 2019 », a déclaré l'ambassadeur, tout en se réjouissant de l'inauguration, par la suite, de plusieurs autres représentations consulaires dans cette région, ce qui est « un élan indéniable de soutien au processus politique en cours » Burkina Faso : des investissements consentis par le Maroc en faveur des populations du Sahara Le Burkina Faso a salué, pour sa part, les investissements consentis par le Maroc en faveur des populations du Sahara marocain dans le cadre du nouveau Modèle de développement lancé en 2015 qui a permis d'autonomiser les habitants de cette région et d'y élever les indices de développement humain. Dans son intervention, l'ambassadeur Représentant permanent du Burkina Faso à l'ONU, Eric Tiare, a souligné que son pays «félicite le Maroc pour les efforts et réalisations dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid 19, notamment à travers la campagne de vaccination qui a permis un large accès des populations au vaccin anti-Covid», y compris dans la région du Sahara marocain. Il a aussi affirmé que le Burkina Faso réaffirme son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie, pour laquelle le Conseil de Sécurité s'est félicité des efforts sérieux et crédibles du Maroc, estimant qu'elle constitue « une alternative crédible et réaliste dans le dénouement de ce différend » Djibouti : « une excellente base » pour une solution négociée Politique Le Djibouti, lui aussi, a affirmé, devant le Comité des 24, que l'initiative marocaine d'autonomie est « une excellente base de discussion pour aboutir à une solution négociée » au différend régional autour du Sahara marocain. Intervenant devant le Comité, le représentant de Djibouti à cette réunion a également « applaudi et salué » les efforts « sérieux et crédibles » consentis par le Maroc dans le cadre de l'initiative d'autonomie. « Cette initiative, qui est conforme aux principes du droit international, de la charte des Nations Unies ainsi qu'aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale de l'ONU, constitue une excellente base de discussion pour aboutir à une solution négociée de ce différend », a souligné le diplomate djiboutien. Il a également rappelé que depuis février 2020, la République de Djibouti, dans le cadre du renforcement des relations d'amitié et de coopération avec le Royaume, a établi un Consulat général opérationnel à Dakhla. Papouasie-Nouvelle-Guinée : l'initiative « méritoire » d'autonomie Politique Enfin, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a salué, devant le Comité des 24 des Nations-Unies, l'initiative « méritoire » d'autonomie présentée par le Maroc en vue d'une solution à la question du Sahara. S'exprimant devant le Comité, le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a affirmé que son pays était « encouragé par le processus politique sous l'égide du Secrétaire général de l'ONU et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, ainsi que l'initiative d'autonomie méritoire présentée par le Maroc, pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, et durable sur la base du compromis entre toutes les parties ». A cet égard, il a salué le processus des tables rondes entre l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie et le polisario, tout en appelant à un dialogue « sincère et cohérent » dans l'esprit des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, y compris la 2548. De même, le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a appelé à la préservation et la promotion de la paix et la sécurité dans la région, afin d'y encourager les efforts de développement durable.