Les références continentale et britannique ont battu de nouveaux records. Les marchés du gaz en Europe s'emballent ce mercredi, les références continentale et britannique battant de nouveaux records en raison de la forte demande à l'approche de l'hiver, notamment en Asie, mais aussi de l'offre contrainte et des stocks bas partout dans le monde. Le marché européen de référence, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, grimpait vers 09H50 GMT (11H50 à Paris) de 25,14 % à 145,19 euros le mégawattheure (MWh) quand le prix du gaz britannique pour livraison le mois prochain gagnait 25,13 % à 367,78 pence par thermie (une unité de quantité de chaleur). La crise énergétique n'à «rien à voir» avec la Russie, selon le Kremlin De son côté, la Russie se défend d'être à l'origine de la crise alors que certains en Europe comme aux Etats-Unis accusent Moscou de ne pas ouvrir suffisamment les robinets afin d'obtenir la mise en service au plus vite de son gazoduc controversé vers l'Allemagne, Nord Stream 2, achevé et dont le remplissage a commencé. La crise énergétique en Europe, où les prix du gaz battent des records historiques, n'a «rien à voir» avec la Russie, a déclaré mercredi le Kremlin. «Nous insistons sur le fait que la Russie n'a et ne peut avoir aucun rôle dans ce qu'il se passe sur le marché du gaz en Europe», a déclaré Dmitri Peskov dans sa conférence de presse téléphonique quotidienne. «La Russie a rempli, remplit et continuera de remplir de la manière la plus responsable toutes ses obligations en vertu des contrats existants», a-t-il ajouté, listant la reprise économique, les stocks de gaz bas et la baisse de la production d'énergie éolienne en Europe comme facteurs de la hausse des prix.