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Accusé de «trahison», le chef de la diplomatie américaine se défend devant le Congrès
Publié dans Barlamane le 14 - 09 - 2021

Devant des élus très remontés, lundi, le secrétaire d'Etat américain a rendu l'ancienne administration responsable du chaos né du départ américain.
Désastre cuisant», «trahison», «reddition inconditionnelle» face aux talibans: vivement critiqué par les élus républicains, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a tenté lundi 13 septembre de défendre le retrait chaotique d'Afghanistan mis en œuvre par Joe Biden devant un Congrès très remonté.
Avec plus de fermeté qu'il ne l'avait fait jusqu'ici, le très affable diplomate a contesté les accusations d'impréparation formulées jusqu'au sein de son camp démocrate. Et a contre-attaqué en rendant l'ex-président Donald Trump en grande partie responsable de la situation. «Nous avons hérité d'une date butoir, nous n'avons pas hérité d'un plan», a-t-il lancé lors d'une audition à la Chambre des représentants. Il a estimé que lorsque le président Biden est entré à la Maison Blanche début 2021, il n'avait d'autre choix que «mettre fin à la guerre ou engager une escalade». «Les talibans étaient plus forts militairement que jamais» depuis les attentats du 11 septembre 2001 qui avaient déclenché l'intervention occidentale, tandis que l'armée américaine n'avait jamais eu aussi peu de militaires sur le sol afghan.
« Rien ne montre que rester plus longtemps aurait rendu les forces de sécurité afghanes plus résilientes ou autonomes. »Antony Blinken
En cause, l'accord conclu par l'administration Trump avec les talibans, gravant dans le marbre le retrait total des forces étrangères d'Afghanistan – et permettant au passage la libération de 5 000 insurgés, «y compris d'importants commandants». Décidé depuis longtemps à mettre fin à la plus longue guerre de l'histoire américaine, le président démocrate a confirmé au printemps ce retrait total initié par son prédécesseur républicain. Mais sans cet accord, il ne l'aurait «pas nécessairement fait selon ce calendrier» ni «de cette manière», a martelé Antony Blinken.
Si le désengagement d'Afghanistan était défendu par une grande part de la classe politique américaine, sa mise en œuvre est critiquée de tous les côtés. Car le départ a tourné au scénario catastrophe: le gouvernement afghan s'est effondré et les talibans, chassés il y a 20 ans, ont repris le pouvoir avant même que le dernier soldat américain ait quitté Kaboul. À la hâte, les Etats-Unis ont dû monter un gigantesque pont aérien pour évacuer les étrangers et les Afghans susceptibles de représailles de la part des nouveaux maîtres islamistes du pays. Et 13 militaires américains ont été tués lors d'un attentat jihadiste visant cette opération.
124 000 personnes évacuées en 16 jours
«Le président a refusé d'écouter ses propres généraux et les responsables du renseignement, qui l'avaient prévenu précisément de ce qui se passerait lors de notre retrait», a attaqué l'élu républicain Michael McCaul, dénonçant un «désastre cuisant». «Je ne pensais assister, de mon vivant, à une reddition inconditionnelle face aux talibans», a-t-il poursuivi. Il a accusé le duo Biden-Blinken de «trahison» pour avoir «rompu la promesse» de n'abandonner aucun Américain sur place. Tour à tour, les élus républicains ont redoublé de critiques, certains, comme Joe Wilson, allant jusqu'à réclamer la démission du secrétaire d'Etat.
«Je veux remercier le député pour son soutien aux hommes et femmes du département d'Etat. J'apprécie cette partie de sa déclaration», a ironisé en réponse Antony Blinken. Sur le fond, sans jamais se départir de son calme ni de sa politesse habituels, le chef de la diplomatie américaine a assuré que Washington n'avait jamais cessé d'«évaluer» la capacité du gouvernement afghan à «rester au pouvoir». «Même les analyses les plus pessimistes n'avaient pas prévu l'effondrement des forces gouvernementales à Kaboul avant le retrait des forces américaines», a-t-il plaidé. Mais «rien ne montre que rester plus longtemps aurait rendu les forces de sécurité afghanes plus résilientes ou autonomes.»
«Pour autant, a-t-il insisté, nous nous sommes préparés à un grand nombre de scénarios», ce qui a permis selon lui d'évacuer 124 000 personnes en 16 jours. C'est justement le point faible d'Antony Blinken, accusé de n'avoir pas fait suffisamment, dans les mois avant la date butoir du 31 août, pour évacuer les ressortissants américains et les Afghans ayant travaillé pour les Etats-Unis. Le ministre a, là aussi, affirmé avoir relancé l'attribution de visas spéciaux aux interprètes et autres auxiliaires afghans de Washington, laissée «au point mort» par l'administration Trump. Mais ce processus très bureaucratique est resté extrêmement poussif jusqu'au sauve-qui-peut final.


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