A l'heure où les grands journalistes et/ou grands reporters sont sur les fronts pour relater l'actualité et offrir un regard nouveau et une analyse implacable des faits et de l'information balancée en continue sans défrichage, Omar Brouksy, à l'instar de beaucoup de pseudo – intellectuels marocains, préfère la facilité du préfabriqué et du tout-consommable derrière son ordinateur alimenté par les posts sur réseaux sociaux, deux ou trois articles anti-marocains arrangés à la sauce française ... Faut-il coûte que coûte alimenter son compte bancaire quand le talent manque ? faut-il pour cela surfer sur ce qui paie même sans morale du côté de sa résidence ? N'est pas Bouabid ou Benbarka qui veut. La stature militante et le bagage intellectuel demandent du travail et de la constance. Selon la fiche de présentation de l'éditeur, le journaliste Omar Brouksy vient de publier un pavé de 496 pages, intitulé : « Maroc : Les enquêtes interdites, au coeur de l'affaire Pegasus ». A la pesée, à l'instar des mauvais romans d'été. Et encore ! la plupart s'écrivent sur une année au moins. Mais Brouksy a réussi à écrire autant de pages en un mois. Même en ne dormant ni jour ni nuit et avec un nègre et des relecteurs mis à disposition H24 par la maison d'édition « Nouveau Monde », le pari pour un livre de qualité et crédible, quel que soit son genre, est impossible. Mais revenons à la fiche de présentation de l'éditeur. Dans son ouvrage, Brouksy relaterait la supposée implication du Maroc dans l'affaire Pegagsus, (qui patine et qui est entre les mains de la justice). L'éditeur annonce pour expliquer le temps record de sortie du livre, que ce dernier repose essentiellement sur « une reprise des contenus des précédents livres publiés par l'auteur (« Mohammed VI derrière les masques » et « La République de Sa Majesté ») qui ont été complétés par une postface d'Omar Brouksy. Dans celle-ci, il relate son expérience personnelle dans le cadre de l'affaire Pegasus, tout en alléguant qu'il est ciblé depuis 2018 par les services marocains via ce logiciel espion. Il s'agit donc d'une réédition qui ne dit pas son nom d'une prose déjà faite, qui n'a pas rassemblé ni convaincu le lectorat pour permettre la rupture de stock et le chemin normal de la réédition des best sellers. Ainsi qu'assumé par son propre éditeur, non seulement ce livre n'apporte rien de nouveau par rapport à ce qui a été déjà publié sur cette affaire, mais en plus il s'agit manifestement d'un coup marketing de l'auteur, visant à relancer les ventes de ses précédents livre précités et à réaliser un nouveau bluff médiatique pour les déçus de l'issue de la propagande anti-Maroc à partir de la France. A supposer que la postface constitue, en étant optimistes, 5% du livre pourquoi faire payer au lecteur le prix de 95% déjà édités ? Si succès le point de vue Brouksy avait eu, logiquement ses productions auraient été rééditées à l'infini. Le collage est un art en peinture mais faire des rajouts aussi importants en littérature, cela s'apparente à de la malhonnêteté vis-à-vis du lectorat et à une tentative désespérée d'exister. Il est judicieux, à cet effet, de rappeler que Brouksy a déjà livré à la presse son témoignage sur son présumé espionnage, comme en attestent les articles du Monde, d'Orient XXI qui le citent abondamment. Force est de constater qu'il s'agit d'alimenter la propagande anti-Maroc essouflée car à bout de vrais arguments. Quoi de plus aisé que le faire à travers un pigeon sans talent, « qu'on a installé » chez soi, nationalité sur un plateau qui doit revenir à l'employeur rempli d'écrits sur commande.