Soulaiman Raissouni avait annoncé avoir décidé d'arrêter de s'alimenter pour protester contre ses conditions de détention, accusant l'administration pénitentiaire de lui refuser l'accès à un médecin et à des médicaments. Le délégué général des prison rétablit la vérité. Une déclaration publiée par les avocats du détenu Soulaiman Raissouni incarcéré à la prison locale de Âin Sebaâ 1 et relayée par sa femme sur sa page Facebook et des sites d'information électroniques laisse comprendre que l'intéressé aurait réagi positivement à des appels à la cessation de sa prétendue grève de la faim et que pour cela il aurait demandé d'être transporté à l'hôpital. Pas plus loin qu'avant-hier, la Délégation générale a diffusé un communiqué où elle explique pour une énième fois que c'est bien le détenu qui refuse depuis longtemps qu'on prenne ses constantes vitales et de sortir à l'hôpital, que puisqu'il n'observe pas une véritable grève de la faim (du moment qu'il consomme le miel de façon régulière et d'autres aliments de temps à autre), telles opérations seraient cliniquement injustifiées et que s'il y cédait, son stratagème se dévoilerait. Il faut rappeler aussi que ces avocats mêmes qui prétendent que son état de santé exigerait son hospitalisation ont constaté de visu qu'il venait jusqu'au bureau des avocats à pieds et tout normalement et qu'il s'engageait avec eux dans des échanges qui duraient jusqu'à plus d'une heure. Pourtant, revoici encore fois une action de martelage médiatique orchestrée par les parties sus-indiquées et d'autres personnes sans scrupules prétendument des activistes des droits de l'homme et les réseaux suspects auxquels elles ont vendu leurs âmes, et par laquelle ils cherchent à faire avaler à l'opinion publique le besoin qu'aurait le détenu en question d'être hospitalisée. Il n'échappe plus à personne que l'objectif que ces gens poursuivent par l'invention de faits et d'histoires invraisemblables et fallacieux est non pas la prévention de la dégradation de l'état de santé du détenu concerné qu'il tiennent en otage, puisque qu'à cela ne tienne, ils auraient dû plutôt l'exhorter à cesser son invraisemblable grève de la faim, mais pour s'assurer la contrepartie sonnante qui leur échoit de leur faustian bargain.