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Pegasus : «une coterie française cible le Maroc et ses services de sécurité»
Publié dans Barlamane le 30 - 07 - 2021

Le Maroc, cité dans les révélations relatives au logiciel d'espionnage Pegasus, multiplie les attaques judiciaires en France contre certains médias qui ont alimenté un climat de suspicion contre le royaume. L'acharnement contre le Maroc est un acharnement contre un pays qui n'a pas cessé de grandir en influence et en autorité, un pays qui a triomphé dans ses différentes luttes.
Le fameux «client marocain de l'entreprise israélienne NSO» selon l'expression consacrée, aurait sélectionné plus de 6 000 numéros de téléphone algériens appartenant à des responsables politiques, des militaires, des chefs des services de renseignement, des hauts fonctionnaires, des diplomates étrangers en poste comme cibles potentielles du logiciel espion Pegasus. Et comme pour mettre l'abomination dans le ridicule, et mélanger le bruit des trompettes à celui des tambours, ces allégations ont été associées au dossier du Sahara.
Dans son émission hebdomadaire pour le site Barlamane.com, la journaliste Badria Atallah ne pouvait s'empêcher d'admirer la patience débonnaire du Maroc face au furieux débordement d'injures et de mensonges qui accompagne «le volet marocain» l'affaire Pegasus. Selon la très controversée enquête du consortium Forbidden Stories et Amnesty International, des milliers de numéros de téléphone algériens ont été ciblés par le Maroc pendant l'année 2019 à travers un logiciel de surveillance, une information non prouvée ébruitée essentiellement par le quotidien français Le Monde et le site d'information francophone Tout sur l'Algérie (TSA).
«Des journaux français se sont bornés à enregistrer les allégations d'Amnesty et de Forbidden Stories, dans lesquelles la censure taillait à tort et à travers. Ce sont quelques petits faits amassés péniblement, donnés tout secs. À peine se hasardaient-ils à citer des noms propres, comme celui de Hammouchi, sans plus de détails» mentionne Mme Attalah. «Des conteurs de nouvelles et des faiseurs de souricières ont aiguisé leurs outils contre le Maroc» a-t-elle précisé. «France 24 est devenue Algérie 24» ironise-t-elle.
La France a vu d'un mauvais œil que le Maroc annonce un projet de fabrication locale du vaccin chinois Sinopharm contre la Covid-19, avec à court terme une capacité de production de 5 millions de doses par mois Un mémorandum de coopération entre le royaume et le groupe pharmaceutique chinois Sinopharm a été signé lors d'une grandiose cérémonie présidée par le roi Mohammed VI, et cela a fortement déplu a Paris» spécifie la journaliste.
Le projet qui vise à renforcer «la souveraineté sanitaire marocaine» face «aux dépendances extérieures et aux contingences politiques», ainsi que d'autres projets économiques d'envergue lancés par Rabat ont été peu appréciés par Paris.
«Sans doute ce n'est qu'avec une extrême réserve que doivent être accueillis les faits mis en avant dans ces révélations, la plupart anonymes et qui portent l'empreinte de la violence des haines de certaines ONG, c'est par l'examen attentif de cette affaire qu'il est possible de se faire une idée exacte et de l'esprit général qui l'a guidée, et d'une certaine politique qui vise notre pays. Le Maroc, c'est la cible !» note Mme Attalah.
Pour la journaliste, la tourbe des séditieux de la petite semaine qui ne demandait qu'à faire du bruit, et des affamés cherchaient dans un scandale inventé leur pain de chaque jour. Quelques barbouilleurs de papier se mettaient aux gages de certains supports, et s'engageaient à «faire rouler l'engrenage anti-Maroc» depuis que les fuites ont été rendues publiques. Pour le moment, l'affaire Pegasus est vendue par une foule de colporteurs qui l'assaisonne de boniments assez dérisoires.
«Ce logiciel coûte des millions d'euros. Le Maroc avait lancé une première procédure contre Amnesty et Forbidden Stories et quatre nouvelles citations directes en diffamation contre des médias français et a affirmé à multiples reprises qu'il n'est pas détenteur du logiciel Pegasus» rappelle Mme Attalah.
«Maintenant, s'il nous était permis d'exprimer notre opinion sur ces centaines d'écrits qu'on a baptisés du nom de Projet Pegasus, nous dirions qu'on n'en a pas fait assez de cas, qu'ils n'ont pas été pris au sérieux» souligne Mme Attalah.
La tragicomédie a pris une autre ampleur lorsqu'Alger a porté plainte pour diffamation auprès de la justice française contre l'ONG Reporters sans frontières (RSF) qui a accusé le régime d'avoir eu recours au logiciel israélien Pegasus à des fins d'espionnage. Quelques heures auparavant, le parquet algérien a déclaré dans un communiqué : «Etant directement concernée par ces attaques, l'Algérie se réserve le droit de mettre en œuvre sa stratégie de riposte et se tient prête à participer à tout effort international destiné à établir collectivement les faits et à faire la lumière sur la matérialité et l'ampleur de ces crimes qui menacent la paix et la sécurité internationales, ainsi que la sécurité humaine».
L'on se souviendra de la délicieuse déclaration du ministre algérien de la communication, Ammar Belhimer, ancien journaliste, qui a estimé que RSF «n'a rien d'une ONG» mais est un «élément actif de la chaîne d'expression du soft power français à travers le monde».


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