Washington pourrait offrir une porte de sortie à la crise actuelle avec Rabat, estime la diplomatie espagnole, qui espère faire bouger les lignes avec son voisin du sud, restées figées depuis fin avril. «Le gouvernement espagnol a réclamé les bons offices des Etats-Unis dans la crise ouverte avec le Maroc depuis décembre, qui s'est aggravée en avril avec l'hospitalisation à Logroño de Brahim Ghali, le leader du Front Polisario» affirme El Confidencial est un journal numérique espagnol d'information générale. «Arancha González Laya, a eu vendredi un entretien téléphonique avec son homologue américain, Antony Blinken, lui rappelant que la décision prise par l'ancien président Donald Trump, avait eu des conséquences pour l'Espagne, ayant conduit à la crise avec le voisin marocain» précise la même source. Arancha González Laya, accusée d'avoir facilité le départ de Brahim Ghali, intervenu après la décision d'un juge espagnol – qui l'a entendu sommairement dans le cadre de deux plaintes le visant pour «tortures» et «génocide»– de ne prendre aucune mesure coercitive à son encontre, alors que les plaignants réclamaient la confiscation du passeport du chef séparatiste et sa détention provisoire, a réclamé au 71e secrétaire d'Etat des Etats-Unis de reconsidérer la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara. Pedro Sánchez tiendra une brève réunion avec Biden lundi en marge du sommet de l'OTAN qui se tiendra à Bruxelles, durant laquelle il exigera que les Etats-Unis soient impliqués dans la résolution du différend hispano-marocain dévoile El Confidencial. «Nous soutenons que l'Espagne et le Maroc travaillent ensemble pour une résolution» a déclaré Jalina Porter, porte-parole de la diplomatie américaine.