Soulaiman Raissouni en détention pour «viol avec violence et séquestration» compte encore sur l'appui de quelques «solliciteurs» qui s'efforcent de substituer aux crimes sexuels qu'affronte ce dernier de supposés délits de la presse. Soulaimane Raissouni, en détention préventive dans l'attente de son jugement, est poursuivi pour «attentat à la pudeur avec violence» et «séquestration», après une plainte déposée par un militant de la cause LGBT, lequel affronte une campagne d'intimidation sans précédent afin d'étouffer son affaire, et greffer un procès politique sur un procès criminel de droit commun. «J'ignore la raison derrière cette obstination et cette insistance à "politiser" mon affaire et à évoquer la profession de l'accusé. C'est employer de mauvaises voies pour capter les suffrages de la communauté internationale et véhiculer des messages politiques à mon corps défendant. Certains individus se sont occupés de la définition et de la caractérisation des délits qui pèsent sur l'accusé selon leur bon vouloir» s'indigne Adam Muhammed dans un post publié sur son compte Facebook. «Les déclarations données par l'écrivain marocain Hassan Aourid, commentant mon affaire, étaient sur un ton équilibré avant d'opter pour un revirement d'opinion bizarre en soutenant que la cause du procès [de mon agresseur] est due à son métier. On veut faire dégager mon affaire du terrain judiciaire d'où elle ne doit jamais sortir ; et l'encombrer de détails accessoires qui s'y ajoutent comme une excroissance malsaine» pointe le militant trentenaire. «Vous faites recours aux bons offices de quelques sages pour s'exprimer sur mon dossier, et je me demande s'il n'y en a pas quelques-uns pour mettre fin à ce désordre, à cette injustice et à ce penchant funeste à soupçonner ma parole et ma vérité», exhorte enfin M. Muhammed. «Qu'ils cessent de plaider des choses si diamétralement opposées à leurs propres principes, prêchés à tue tête» a-t-il demandé. M. Muhammed a conclu enfin : «Votre entêtement ne peut que me pousser à aller jusqu'au bout de cette affaire et à m'attacher à son bien-fondé».