Le prince Moulay Hicham s'est démené ces derniers jours, en vain, pour prendre part à la table-ronde sur les droits de l'homme et la liberté de la presse au Maroc prévue le 23 juin au Palais Bourbon (Assemblée nationale française), à l'initiative du député écolo Jean Louis Roumegas, a appris barlamane.com. C'est l'historien Maati Monjib qui aurait opposé son véto à la participation du cousin du roi à cette rencontre malgré l'insistance de certains invités amis de Moulay Hicham. Monjib, qui pourtant affirme être interdit de quitter le territoire marocain -ce que démentent les autorités du royaume- a confirmé sa présence à ladite table-ronde. Barlamane.com n'a pu accéder aux raisons précises du refus de Maati Monjib de s'assoir aux côtés du prince maroco-libanais, mais un participant lui a confié que l'historien, objet de poursuites judiciaires au Maroc pour malversations financières et sommé par le fisc de s'acquitter des arrières d'un montant de 1.267.111,36 DH, chercherait à se positionner en leader de l'opposition marocaine et ne voulait pas courir le risque de voir le cousin du roi lui faire de l'ombre et lui ravir la vedette. Outre Maati Moujib, la table-ronde initiée par Roumegas (natif d'Algérie), verra la participation notamment de Sirine Rashed, Christophe Deloire (Reporters sans frontières), Omar Brouksy (ancien journaliste), Hicham Mansouri et Abdessamad Ait Aicha. Avec ce nouveau revers essuyé par le prince, ce dernier, 52 ans, fils du prince feu Moulay Abdellah Alaoui et de la ressortissante libanaise Lamia Es-sobh, voit sa sphère d'influence se rétrécir de jour en jour comme peau de chagrin parmi les intellectuels et journalistes en France.