La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST, renseignement extérieur) a fourni des informations capitales à La direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et à La direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en France, afin de déjouer les plans d'un attentat contre une église, préparé par l'Etat islamique. L'intervention des services de renseignement marocains a permis encore une fois à éviter le pire. Une femme soupçonné d'avoir projeté de commettre un attentat en France a été appréhendée, a annoncé mardi 6 avril la DGST, marocaine. L'arrestation de cette suspecte, proche des idées de l'organisation Etat islamique (EI), était intervenue sur la base d'informations fournies par le Maroc. «Dans le cadre de l'implication du Maroc dans les mécanismes de coopération internationale pour lutter contre les organisations terroristes et assurer la sécurité et la stabilité internationales; dans le cadre de la coopération bilatérale entre la DGSN marocaine et les services de renseignement français, dans le domaine de la lutte contre la menace terroriste et l'escalade des menaces d'extrémisme violent, qui visent la sécurité et la sécurité des citoyens des deux pays; la Direction générale de la surveillance du territoire national a fourni au profit des services de renseignement interne et externe français (DGSE-DGSI), le 1er avril 2021, des informations précises sur une citoyenne française d'origine marocaine qui s'apprêtait à perpétrer un attentat imminent visant un lieu de culte en France (église)», a déclaré le communiqué de la DGST, le 6 avril. «Les autorités françaises compétentes, dans la nuit du 3 au 4 avril, après avoir fait profit de ces informations précises du renseignement, ont commencé des arrestations et des saisies qui ont permis de déjouer les risques de ce projet terroriste» a-t-on déclaré. «Les informations fournies par la direction générale du contrôle des territoires nationaux aux services de sécurité français compétents comprenaient des données de diagnostic sur l'identité du principal suspect et ses données d'identification électronique, ainsi que sur le projet terroriste en cours d'élaboration», détaille la même source. «Dans ce contexte, les autorités françaises ont été informées, en temps opportun, que le principal suspect (une femme) était en phase finale de réalisation du projet terroriste suicide à l'intérieur du lieu de culte prédéterminé, ainsi que de cibler les fidèles avec une arme blanche», souligne-t-on. Rabat et Paris manifestent régulièrement leur volonté réciproque de lutter contre le terrorisme. «La Direction générale de la surveillance territoriale nationale a également mis à la disposition des autorités françaises précitées des informations sur le niveau d'extrémisme de cette femme porteuse de ce projet terroriste, notamment sa tentative imminente de simuler le meurtre et la mutilation des cadavres contenus dans les bandes et des contenus numériques publiés par l'organisation terroriste ISIS, visionnés sur ses appareils électroniques» conclut-t-on.