Omar Radi a été maintenu dans la liste des trois finalistes de la 3e édition du Prix Liberté de la région Normandie après une âpre polémique. La candidature de Omar Radi au même titre que deux autres candidates au «Prix liberté» de la région Normandie a suscité la colère de l'activiste Houda Belkadi El Haloui qui a exprimé son indignation sur un live sur Facebook. https://t.co/VTfOiO986Y#Webeleivewomen @IbtissameBetty @HabibaOumriem @Crl_Johnson @nomadwithyou @EdyCohen @Herve_Morin @RegionNormandie — Hafsa Boutahar (@hafsa_boutahar) March 12, 2021 «Depuis Genève, j'aimerais attirer votre attention, car une grosse bavure se prépare en région Normandie, en France, chez nous, parce que nous sommes Français et nous devons être très attentifs à ce qui se passe chez nous en France pour surtout garder, respecter et sauver les valeurs de la République», a-t-elle indiqué. «Nous sommes tous des acteurs pour notre chère France qui, en ce moment, est en train de manipuler toute une génération contre le Royaume du Maroc (…) J'aimerai attirer votre attention sur ce qui se passe en région Normandie. Un prix des libertés va être [peut-être] décerné à M. Omar Radi, journaliste marocain impliqué dans une affaire de viol. Un viol contre Mme Hafsa Boutahar [marocaine, journaliste]», a-t-elle poursuivi. «Le Prix Liberté de la région Normandie pourrait être décerné à un «violeur». Nous les violeurs, on les met en prison au Maroc, et vous, vous voulez décorer (…) J'aimerais comprendre ce que mon pays, la France, est en train de préparer derrière tout cela (…) Décorer M. Radi, un «violeur» ? Non, non, non, mais non (…) C'est le délire (…) De quel droit vous vous permettez de [vous impliquer] dans les affaires judiciaires marocaines (…) Vous n'avez aucun droit de salir l'intégrité du Maroc», a-t-elle martelé. «Ce que vous devez dire à la jeunesse française, c'est que 250 000 Africains sont venus libérer la France en 1944 (…) C'est ça la vérité. Et ce n'est pas ce que vous essayez de faire en salissant la justice marocaine. Nous avons amplement confiance en la justice marocaine», a-t-elle ajouté. Elle a également souligné que «tant qu'il y aura encore une femme marocaine sur terre, O.R. ne sera, en aucun cas, décoré». «Vous n'avez aucun droit de le mettre en avant pour la liberté d'expression. Vous n'avez aucun droit d'utiliser les valeurs de la Déclaration universelle des droits de l'Homme pour couvrir autre chose (…) Je ne suis pas pour la manipulation, et encore moins que la France joue le jeu de médiateur de paix alors que vous cachez autre chose. Voilà, j'assume tout ce que je dis. Je suis française, je suis marocaine et je suis Suisse (…) Ce monsieur est un «violeur» et Hafsa Boutahar aura tous ses droits par la justice marocaine», a-t-elle déclaré. Rappelons qu'à la suite de la candidature de Omar Radi au Prix Liberté de la région Normandie, Hafsa Boutahar avait envoyé une lettre au président de la région Normandie et à celui de l'institut international des droits de l'Homme. Dans sa lettre, Hafsa Boutaher a protesté contre nomination d'un violeur à ce Prix. «Je me permets de m'adresser à vous pour attirer votre attention sur un fait que je considère gravissime à savoir la candidature de Omar Radi, au «Prix liberté», décerné par l'Institut international des droits de l'Homme et de la paix, dont la région Normandie est partenaire», a-t-elle indiqué. «Ce candidat n'est autre que mon violeur, qui sous couvert de progressisme et de modernisme qu'il prêche, s'est permis de m'agresser sexuellement, alors qu'il s'agit d'un collègue pour qui j'éprouvais du respect. Dans l'espoir de vous convaincre d'annuler la candidature de mon violeur à ce prix réservé aux vrais militants et aux vrais défenseurs de droits de l'Homme», avait-elle souligné.